[Service Presse] Dédicace sans auteure, Catherine Secq

Broché – 244 pages
Publié le 1er janvier 2020
Librinova
– SimPlement pro –

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~ 4e de couverture ~

Perdre son auteur, lorsqu’on est le personnage principal d’un roman, moi aussi je croyais que cela n’arrivait… que dans les films. Imaginez ma surprise quand j’apprends que Catherine Secq a disparu. Oui, oui… DISPARUE ! Vous avez bien lu.

Alors là, sans hésiter, je fonce à sa recherche et je plonge, tête la première, dans les sombres arcanes du monde de l’édition, le fameux « sérail », comme le surnomment les écrivains. J’ai la ferme intention de la retrouver, coûte que coûte, et j’espère, vivante. Cette enquête inattendue sera aussi, pour moi, l’occasion de découvrir les charmes de la gendarmerie (et des gendarmes) et du vignoble de Gaillac. Polar et pinard, ce mariage va me plaire !

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~ Mon avis ~

Un grand merci à l’auteure, Catherine Secq, pour avoir accepté ma demande pour découvrir la nouvelle enquête de Josiane Bombardier dans Dédicace sans auteure. Le titre m’avait interpellée, puis le résumé m’avait amusée. Une auteure qui met en scène sa propre disparition, c’était plutôt original !

Si j’avais beaucoup apprécié la première enquête de Josiane Bombardier dans Meurtre bénévole, j’ai adoré cette nouvelle enquête.

J’ai trouvé que la plume de Catherine Secq a encore gagné en fluidité et efficacité. Ou alors j’étais dans une période de lecture frénétique car j’ai eu tout le mal du monde à faire des pauses dans ma lecture de Dédicace sans auteure. Je l’ai lu presque d’une traite (je n’ai fait qu’une seule pause et la seconde fois, je n’avais que quelques pages à lire ^^).

On retrouve les ingrédients qui m’ont plus dans le premier opus : de l’humour, un ton léger, une enquête passionnante et un thème que l’auteure développe. Ici, on oublie l’écologie abordé dans le premier tome. Catherine Secq parle d’un autre sujet qu’elle connaît très bien : les auteurs indépendants, les difficultés de se faire publier par une grande maison d’édition, la mauvaise image de l’autoédition par les « grands » auteurs, etc. Sans être dans le pathos, Catherine Secq dresse un portrait des indépendants assez fidèle à la réalité.

Au début du roman, on est un peu perdu, on suit plusieurs personnages, de la victime à plusieurs suspects potentiels. On se demande bien si Josiane va arriver un jour… Et puis, dès qu’elle entre en scène, Josiane prend en main l’enquête et le roman.

A la lecture de Dédicace sans auteure, on se demande jusqu’à quel point Catherine Secq a mis de sa personne (et de ses proches) dans l’histoire. Une auteure qui met en scène sa propre disparition et dont son personnage principal va mener l’enquête, cela a de quoi intriguer et interpeller.

Un roman original, drôle, distrayant. Dédicace sans auteure est à découvrir sans tarder.