[Service Presse] Une mort paradisiaque, Catherine Secq

Broché – 300 pages
Publié le 19 avril 2021
Librinova

– Service Presse –

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~ 4e de couverture ~

Brrr… Mourir au Paradis, en voilà une drôle d’idée ! Sans oser le dire, c’est ce que tout le monde pense le jour où l’on retrouve Hubert de Talmont, honnête chef d’entreprise, inanimé au pied d’une tombe. Dans le cimetière du Paradis qui fait figure de huis clos, aucun assassin ne peut pénétrer sans se faire remarquer. Tout porte à croire qu’il s’agit d’un suicide. D’ailleurs, beaucoup s’arrangeraient de cette conclusion, sauf moi qui n’y crois pas un seul instant. Comme dirait ma grand-mère, « y croire, c’est bien ; le prouver c’est mieux ». C’est parti pour une nouvelle enquête qui, elle, n’aura rien de paradisiaque !

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~ Mon avis ~

Un grand merci à l’autrice Catherine Secq pour l’envoi de sa dernière enquête mettant en scène la commissaire Bombardier, et surtout pour sa grande patience ! En effet, l’autrice m’a envoyé son roman en mai dernier, pile au moment où j’ai fait mes cartons… Je pensais avoir sorti tous mes livres et les avoir rangés sur mes étagères et en fait… non ! J’ai découvert il y a quelques semaines qu’une vingtaine de romans s’étaient cachés et étaient restés bien au chaud à l’abri des regards… Dont Une mort paradisiaque

Être enterré le jour des Morts au cimetière du Paradis, cela vendrait presque du rêve (je dis presque parce que bon, personne n’a envie de mourir prématurément !). Seulement pour ce mort-ci, tout le monde s’accorde sur un suicide et cela arrangerait les affaires de beaucoup de personnes. A commencer par l’assurance qui a engagé un détective privé haut en couleurs, puis le procureur pour qui bousculer des personnes influentes est la dernière des lubies… Mais la commissaire Josiane Bombardier ne lâche jamais quand elle a une idée dans la tête. Si elle trouve que la mort est suspecte, elle fera tout pour le prouver, même si elle doit se mettre le gratin des riches parisiens sur le dos !

Avec Une mort paradisiaque, c’est un plaisir de retrouver et de suivre Josiane, Paul Holo et leurs équipiers dans leurs investigations. D’autant plus qu’en parallèle, Josiane mène l’enquête pour découvrir les origines de Polo. Le fait d’avoir un nouveau fil rouge entre les romans (la demande de Polo date du précédent roman) donne encore plus d’intérêt à la série. On suit réellement les personnes, maintenant que nous sommes attachés à eux, on les voit évoluer. Cependant, même s’il y a des références aux romans précédents, chaque enquête peut se lire indépendamment les unes des autres.

Comme toujours, malgré une ambiance a priori sombre (on parle quand même d’un homme mort), la plume de Catherine Secq reste pleine d’humour, acérée. Le personnage de Josiane est un boute-en-train, n’hésitant pas à dire tout haut ce que les convenances voudraient que l’on garde intérieurement. Si le genre premier est du polar, l’humour suit de près. Comme à chaque fois que je referme une enquête de la commissaire Bombardier, il me tarde de connaître la suite de ses aventures.

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~ Mes précédentes chroniques de la série ~

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