La lumière était si parfaite, Carène Ponte

Numérique – 197 pages
Publié le 15 avril 2021
Fleuve Editions

– NetGalley –

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~ 4e de couverture ~

Comment sa vie a-t-elle pu lui échapper à ce point ? Devenue mère au foyer à la naissance de ses enfants, Megg fait face aujourd’hui à une ado en crise qu’elle ne reconnaît plus. Son mari ne se préoccupe guère des tâches quotidiennes. Et puis il y a eu le coup de grâce, cette saleté d’infarctus qui a fauché sa mère avant l’heure. Tandis qu’elle se résout à vider la maison de son enfance, Megg déniche une pellicule photo qui l’intrigue, et décide de la faire développer. Rien ne pouvait la préparer à la série de clichés qu’elle découvre alors… Une révélation qui bouleversera sa vie. Partie sur les traces d’un passé maternel dont elle ignore tout, Megg ne se doute pas que c’est son avenir qu’elle est en train de reprendre en main.

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~ Mon avis ~

Un grand merci aux Editions Fleuve d’avoir accepté ma demande via NetGalley pour découvrir le nouveau roman de Carène Ponte, La lumière était si parfaite, sorti jeudi.

Dans ce roman, nous découvrons Megg, une femme approchant la quarantaine, qui est mère au foyer. Depuis qu’elle est mariée, elle s’occupe de l’organisation de la maison, du ménage et des enfants. Sa relation avec son adolescente de fille est tendue depuis quelques temps. Heureusement, son jeune fils lui voue toujours un amour inconditionnel et ne s’en cache pas. Son mari, Stéphane, se démène dans son travail, est peu souvent à la maison et ne comprend pas la charge mentale de plus en plus lourde à porter pour Megg. Situation d’autant plus difficile que cette dernière a perdu sa mère, d’un infarctus foudroyant, six mois plus tôt. C’est en vidant la maison familiale, que Megg découvre une pellicule non développée. Curieuse, elle fait développer les photos et découvre sa mère radieuse… embrassant un autre homme que son père. Avec son amie et voisine, Romy, Megg va partir sur les traces du passé de sa mère et essayer de trouver l’amant secret.

J’ai beaucoup apprécié la lecture de La lumière était si parfaite. Dès les premières pages, on s’attache à Megg, cette mère de famille de moins en moins épanouie dans son rôle de femme au foyer. Quel rôle ingrat ! Elle doit tout gérer : les rendez-vous, le pressing, les repas, les enfants, le ménage mais à part ça, elle ne fait rien puisqu’elle est toute la journée à la maison ! Beaucoup de travail pour peu de reconnaissance en somme. En prenant conscience de ces dysfonctionnements, Megg part pour deux semaines avec sa fille et sa voisine. Une folle épopée où mère et fille vont pouvoir crever l’abcès et se dire ce qu’elles ont sur le cœur.

Ce voyage à travers l’Europe va faire prendre conscience à Megg de beaucoup de choses, sur elle, sur sa famille, son avenir… Un voyage en quête du passé de sa mère mais également une quête de soi pour la quarantenaire.

J’ai eu du mal à lâcher La lumière était si parfaite. J’étais constamment partagée entre l’envie de découvrir le plus possible cette histoire et celle de faire durer le plaisir (autant dire que c’est la première option qui l’a emporté !). Une fois plongée dans l’écriture fluide et captivante de Carène Ponte, impossible de quitter Megg, Romy et tous les autres.

Une histoire drôle, touchante, émouvante. Une prise de conscience pour les personnages et un agréable voyage en fond. A découvrir.

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