Bonjour tout le monde !
Ah le mois de novembre est terrible chaque année pour mon compte en banque. Après le Salon du Livre et de la BD de Creil où je me laisse toujours tenter plus que de raison, sept jours plus tard, un nouveau salon incontournable pour moi arrive : celui de Neuilly-en-Thelle. Neuilly-en-Thelle aura toujours une place particulière dans mon coeur, car c’est la ville de mon premier appartement, celle de mon envol en solo, celle de mon indépendance. Bref, et en plus, chaque année, c’est un plaisir de revoir certains auteurs et d’en découvrir de nouveaux. 😉
Samedi 24 novembre
Comme à mon habitude j’arrive de bonne heure à Neuilly-en-Thelle car la salle des fêtes étant assez petite, l’après-midi c’est juste insupportable toute cette foule ! C’est donc dans les environs de 10 heures que je pointe le bout de mon nez dans cette petite ville du sud de l’Oise.
Ce qui est étrange à ce moment-là, c’est que vu la tranquillité de la ville, je me demande s’il se passe vraiment quelque chose… Heureusement une banderole à la mairie et une affiche un peu plus loin me rassurent.
Je commence toujours par un petit tour d’horizon histoire de repérer mes auteurs chouchous et de zieuter sur les auteurs que je ne connais pas encore mais dont les livres me tentent (et dans ma tête ma banquière me dit que je ne peux pas acheter tout).
Ma visite du salon du livre commence comme à chaque fois dans le coin de Karine Carville et Pierre Luneval mais les voyant occupés, je patiente en papotant avec leur voisin qui n’est qu’autre que Paul-René Cousty que c’est un plaisir de croiser sur ce salon chaque année. Cette fois-ci (encore) il a sorti un petit nouveau que je n’ai pas encore découvert. Je ne repars donc pas les mains vides suite à notre petit échange puisque j’embarque Cette fêlure comme un soleil.
Résumé : « Julien n’avait plus d’appréhension pour aborder son frère. Il savait que l’entrevue pouvait être conflictuelle, mais sa volonté était clairement établie : en toutes circonstances, rappeler à Robert leurs liens familiaux indéfectibles et en même temps lui décrire son état de conscience. Pour avoir approché la bascule de la vie vers la mort, il ne voulait en aucune manière contribuer à l’injustice et à l’exploitation. Il savait que le monde des affaires cohabitait de moins en moins avec le devoir d’humanité. » De retour d’Afghanistan, le soldat Julien Digal est hébergé au Havre par son frère Robert, qui profite ainsi de sa pension d’invalide de guerre. En son absence, ce dernier a pris la direction de l’usine héritée de leur père. Julien découvre alors un univers vicié géré par l’hypocrisie, l’appât du gain, l’exploitation humaine et les réseaux de trafic financier en tous genres. Plongé dans une société corrompue aussi féroce que la guerre, devra-t-il se soumettre à la domination et au chantage familial ? Pourra-t-il reprendre pied dans l’entreprise ? Acceptera-t-il de vivre dans le mensonge des amours ? Depuis la blessure, la quête de la beauté chasse peu à peu les doutes et les ombres de son âme. Ira-t-il jusqu’au bout quel qu’en soit le coût ? Meurtre, trafic de drogue, blanchiment d’argent… Au-delà d’une variation sur le thème ancestral des frères ennemis, Paul-René Cousty orchestre un véritable thriller qui en dit long sur la déviance d’une société moderne malade, vorace jusqu’au point de non-retour.
Je me dirige ensuite vers les tables voisines et passe (encore et toujours !) un long moment à papoter avec… Karine Carville (bah oui j’ai déjà bien parlé à Pierre Luneval à Aumale, je ne vais pas le monopoliser à chaque fois non plus). On parle de tout et de rien mais surtout de son petit dernier, La Fée Cassatette qu’elle m’avait gentiment envoyé en service presse. Pourtant, je ne repars pas sans lui avoir embarqué Le tueur sans nom et Esteb, et j’espère bien les lire plus rapidement que Le journal de L. !
- Le tueur sans nom
Résumé : Des familles entières sont assassinées en région parisienne et les flics sont sur les dents. Aucun lien ne semble les relier les unes aux autres, si ce n’est la façon particulière dont le tueur se débarrasse des enfants. Très vite, le lieutenant Karen Spergo soupçonne que l’enfance du psychopathe est liée à ces crimes horribles, mais parviendra-t-elle à lire son histoire dans le sang qu’il laisse derrière lui ?
- Esteb – Entre deux mondes
Résumé : ET SI NOTRE MONDE EN CACHAIT UN AUTRE ?
Le commissaire Gérard Somme résout brillamment ses enquêtes grâce à un instinct qui ne lui a jamais fait défaut. Pourtant, cette fois-ci, il ne parvient pas à cerner le profil des braqueurs qui s’en prennent aux bijouteries de la région parisienne. Ils sont trop rapides, trop performants, trop malins. La brigade est sur les dents et l’arrivée d’un nouveau tout droit parachuté « d’en haut » n’arrange rien.
Qui est cet Esteb qui ne quitte jamais ses lunettes noires ?
Pourquoi semble-t-il toujours avoir un coup d’avance sur les lieutenants de Somme ?
Quel lien étrange l’unit à Sarah, jeune journaliste téméraire et belle-sœur du commissaire ?
Et si les braquages n’étaient que l’arbre qui cachait la forêt ?
Je continue la tournée des chouchous en arrivant à la table de Mariel Sigogneau. Cette année, pas de recueil de poèmes mais Mariel a sorti un roman. Pas n’importe lequel, un roman autobiographique. Elle m’a prévenu : il faut prévoir la boîte de mouchoirs ! Comment imaginer que ce bout de femme adorable et souriant n’a pourtant pas eu une vie facile ? Ce sera à découvrir dans La Môme des 4000.
Résumé : En janvier 1984, Marie met au monde une petite fille, Perle, en parfaite santé. Alors pourquoi Marie est-elle si angoissée? Pourquoi subsiste-t-il chez Marie la phobie des blouses blanches ? Pourquoi, une telle aversion des chambres sombres d hôpitaux ? Pourquoi une telle peur des assistantes sociales ? Entre biberons, soins et visites des proches, Marie se remémore son passé douloureux. Un soir, sa compagne de chambre, Anne, sort Marie en larmes d un cauchemar. Elle l encourage à se confier pour évacuer sa souffrance. Marie ouvre alors la boîte à secrets qu elle cherche à enfouir au plus profond de son coeur depuis quelques années… Avec subtilité et émotion, cette autobiographie dévoile l enfance de Marie à la cité des 4 000 commune de la Courneuve durant les années 1966 à 1995 .Une période cruciale où les lois progressent, la médecine est en pleine révolution, les générations évoluent. Dans ce récit Marie divulgue la difficulté de ces changements et un côté inhumain de la société.
Je continue mon bonhomme de chemin et croise la route d’une charmante illustratrice, Erlina Doho. Je lui prends deux petits livres : La dernière partition d’Albéric et Saisons d’Issa.
- La dernière partition d’Albéric
Résumé : La dernière partition d’Albéric Magnard raconte l’histoire de ce compositeur méconnu, depuis son enfance à Montmartre jusqu’à sa mort dramatique en 1914 dans le village de Baron, dans l’Oise. Edité par La Musicale de Clermont de l’Oise.
- Saisons d’Issa
Résumé : Saisons d’Issa, premier livre de la collection Saisons de Haïkus, réunit un Haïjin japonais classique et un artiste contemporain.
Le fin humour d’Issa est mis en valeur par les illustrations d’Erlina Doho, merveilleuse plasticienne indonésienne.
L’album, qui a reçu le soutien de la région Hauts-de-France, est bilingue français-japonais et convient à tous les âges…
Je ne me rends pas très loin et fais la connaissance d’un auteur, Abdelkarim Belkassem. Auteur aux multiples romans tous plus tentants les uns que les autres. Cependant, mon porte-monnaie se rappelle à moi et me signale que non, je ne peux pas tous les prendre. Mais je repars quand même avec La Bête et le Boss.
Résumé : En Normandie, une série de meurtres trouble la quiétude des berges de la Seine. Un premier corps est découvert, rapidement suivi de deux autres : des hommes mutilés et tués par balle ou par arme blanche sont retrouvés dans un même secteur boisé, en bordure de la Seine. S agit-il de rituels religieux, comme l évoquent les riverains ? Ou de règlements de comptes de la Mafia qui sévit actuellement à Rouen ? Mais les indices, loin d aider les enquêteurs, orientent l affaire vers une piste surnaturelle ! Lorsqu’un nouveau corps est retrouvé, le procureur nomme le commissaire Bilal Pantouf pour diriger l enquête. Ces meurtres, qui font écho à des cas qu il a connus lors de ses débuts dans la police, mettent ses compétences à rude épreuve, d autant qu un mystérieux individu tente de ralentir l enquête par tous les moyens. Fausses pistes et rencontres étranges parsèment l enquête du commissaire Pantouf et l entraînent le long des boucles de la Seine.
Je ne peux pas quitter le Salon du livre de Neuilly-en-Thelle sans être allée saluer Philippe Correc, l’un de mes poètes préférés. Toujours aussi cordial et amical, je lui prends La vague de l’amitié des Amis de Phil (un recueil de plusieurs auteurs).
Résumé : Ce sont 28 auteurs qui ont choisis de vous parler de leur rapport avec la mer, poètes ou écrivains de tous pays, connus ou inconnus, ayant déjà publié ou non. 28 hommes ou femmes qui parlent de leur joie de la découvrir, de la côtoyer mais aussi de leurs doutes ou craintes de voir ce qu’elle va devenir. En prose ou en rimes, ils parlent de leurs souvenirs d’enfance ou de personnes qui ont comptées pour eux, mêlant leurs émotions à cette immensité liquide qui nous entoure. Aujourd’hui elle les sépare géographiquement mais dans ce recueil, elle les rapproche, elle gomme les kilomètres qui les éloignent.
Juste avant de quitter ce salon, je tombe sur une auteure drôle, fraîche et un peu décalée : Cécile Delacroix. Avec elle, pas de temps mort dans la discussion et on rigole bien ! Son livre à son image, Ça va être ta fête !, rejoint rapidement ses compagnons de salon.
Résumé : Chroniques de la vie extraordinaire de femmes ordinaires.
De la Saint-Roméo à la Saint-Aimé, en passant par la Saint-Vincent-de-Paul, Cécile Delacroix revisite les saints pour mieux égratigner les humains ; les hommes de préférence, tour à tour lâches, escrocs, machos mais tendres aussi. En une quarantaine de courtes chroniques de la vie ordinaire, toujours drôles, souvent désopilantes, parfois même dramatiques, elle nous emmène dans la vie de femmes aimantes, amantes, soumises ou révoltées, qui nous touchent parce qu’elles nous ressemblent.
La rupture à la Saint-Sylvestre, les déboires d’une actrice à la Saint-Oscar, la retraite tant attendue de Martine à la Sainte-Félicité, le week-end en amoureux d’amants adultères à la Saint-Fidèle, les gaffes de Sophie à la Sainte-Prudence… Cécile Delacroix s’empare de l’éphéméride pour revisiter avec humour les aléas de la vie, de l’amour, de l’amitié. Avec une tendresse grinçante, elle dresse le portrait de femmes, jeunes ou moins jeunes, en prise avec un quotidien qu’elles tentent désespérément de maîtriser ou d’infléchir. Une grande bouffée de rire en ces temps où la place des femmes est constamment discutée par des hommes bien intentionnés.
[…] année, au moment de l’été, je sors de ma PAL mes petits achats du salon du livre de Neuilly-en-Thelle. Je ne sais pas pourquoi, j’achète ces livres en novembre pour les livres l’été […]
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[…] rencontré l’auteure, Cécile Delacroix, au Salon du livre de Neuilly-en-Thelle. J’allais partir quand je me fais interpellée par cette femme qui parle à chacun comme si […]
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