[Livre audio] Ta deuxième commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une, Raphaëlle Giordano

Titre original : Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une

Auteure : Raphaëlle Giordano

Lu par : Valérie Muzzi

Editions : Audiolib

Durée : 5h46min

Paru le : 12 octobre 2016

Résumé :

— Vous souffrez probablement d’une forme de routinite aiguë.
— Une quoi ?
— Une routinite aiguë. C’est une affection de l’âme qui touche de plus en plus de gens dans le monde, surtout en Occident. Les symptômes sont presque toujours les mêmes : baisse de motivation, morosité chronique, perte de repères et de sens, difficulté à être heureux malgré une opulence de biens matériels, désenchantement, lassitude…
— Mais… Comment vous savez tout ça ?
— Je suis routinologue.
— Routino-quoi ?

Camille, trente-huit ans et quart, a tout, semble-t-il, pour être heureuse. Alors pourquoi a-t-elle l’impression que le bonheur lui a glissé entre les doigts ? Tout ce qu’elle veut, c’est retrouver le chemin de la joie et de l’épanouissement. Quand Claude, routinologue, lui propose un accompagnement original pour l’y aider, elle n’hésite pas longtemps : elle fonce. À travers des expériences étonnantes, créatives et riches de sens, elle va, pas à pas, transformer sa vie et repartir à la conquête de ses rêves…

La lectrice, Valérie Muzzi, donne à cette lecture toute la vivacité et la sensibilité nécessaire pour une écoute qui alterne émotions et humour, et dont on ressort inévitablement de bonne humeur  !

Mon avis : 3,5 / 5

Décidément on ne m’arrête plus avec les livres audios, je suis complètement devenue accro !

Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une est dans ma PAL depuis un bon long moment. Mais comme d’habitude, je trouve toujours une excuse et un autre livre à lire avant celui-ci ! Récemment une de mes collègues le lisait et le livre en attente sur une de mes nombreuses étagères s’est rappelé à mon bon souvenir. Finalement, j’ai emprunté le livre audio à la médiathèque en même temps que celui de Le magasin des Suicides de Jean Teulé.

Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une relève plus du développement personnel que du roman. Cependant, ce n’est pas un livre 100% développement personnel. On dira que c’est un guide de développement personnel romancé. Et rien que pour cela, c’est déjà super !

Cependant, même si ça reste une belle histoire, que j’ai beaucoup apprécié les conseils dissimulés à travers l’évolution de Camille, je n’ai pas été emballée plus que cela.

Tout d’abord parce que tout est prévisible. Les conseils donnés n’ont rien de révolutionnaire. Pour avoir déjà lu des livres de développement personnel, on retrouve les mêmes choses (positiver, travailler sur la respiration, la relaxation, faire des tableaux de visualisations, etc.).

Puis, le personnage de Claude est très prévisible. D’ailleurs je trouve dommage qu’il ne soit pas davantage creusé au cours du livre et qu’il faille attendre les derniers chapitres pour découvrir qui il est réellement. En effet, dès le début, je lui ai trouvé quelque chose de louche et entre nous, on n’est pas dupe : routinologue… Qui peut y croire ?

Ensuite, parce qu’il semblerait qu’à l’instar de Hal Elrod (auteur de Morning Miracle), le bien-être et le vrai bonheur passe par la réussite professionnelle qui serait de devenir riche. Donc si je comprends bien, parce que je suis fauchée à chaque fin de mois, je simule mon bonheur ? Un job où l’on s’épanouit n’est pas forcément un job où l’on gagne des milles et des cents. Bref, ce côté-là m’agace un peu (beaucoup).

Cependant, le point positif de ce livre audio est la lectrice. Sa voix m’a transportée dans le livre et son interprétation des différents personnages est très bien faite. En fait, je pense que si j’aurais lu moi-même le livre, je me serais sûrement arrêtée avant la fin ou alors j’aurais survolé les chapitres pour le finir au plus vite. Ici, j’étais ravie de retrouver la voix de Valérie Muzzi un peu chaque jour pour écouter cette histoire, même si bien entendu le mystère sur les changements qu’opéraient Camille n’avaient rien de secret.

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