L’amor dans l’âme, Sandra Mézière

lamor-dans-lameTitre original : L’amor dans l’âme

Auteur(e) : Sandra Mézière

Editions : Editions du 38

Paru le : 31 mars 2016

Format lu : Numérique (231 pages)

4e de couverture :

Le 24 mai 2014, à Cannes, l’avant-dernier jour du 67e Festival du Film, une jeune actrice est retrouvée morte dans la chambre d’un palace, une balle dans le cœur. Les preuves, flagrantes, ne laissent guère planer de doutes sur les circonstances du drame.

Et pourtant…

Que s’est-il passé dans sa vie pour que son existence s’achève dans ces tragiques circonstances ?

La clef du drame se trouve-t-elle parmi les personnes qui l’ont côtoyée ces quatre derniers jours ou dans son passé, dont les récits s’entrecroisent au fil de l’enfance et des festivals de cinéma ?

Dans ce théâtre des vanités, ce cénacle du 7e art, ce monde aussi fascinant que cruel, la vérité est complexe, bien éloignée de ce qu’elle semble être…

L’amor dans l’âme est un roman aux accents mélancoliques, magnifiquement romanesque, une histoire qui entremêle deuil et amour impossibles, et pose un regard plein d’interrogations sur nos comédies humaines.

Mon avis : 4,5 / 5

Un grand merci à Sandra Mézière d’avoir eu la gentillesse de m’envoyer son premier livre L’amor dans l’âme.

A première vue, quand on lit le résumé du livre, on peut s’attendre à un roman policier, où on va suivre l’enquête de la mort de Blanche Delsart, actrice, au Festival de Cannes de 2014. Que nenni ! Au contraire, bien que le livre s’ouvre sur cette mort tragique, L’amor dans l’âme nous dévoile les dessous des festivals cinématographiques, les différents tempéraments des acteurs, scénaristes, réalisateurs et journalistes du milieu. Nous ne sommes à aucun moment du point de vue des policiers ou autre. Au contraire, nous suivons la vie de Blanche Delsart, de Julien Faure ainsi que d’autres personnages qui ont pu croiser cette actrice particulière, afin de mieux cerner comment son destin a pu basculer et ce finir d’une manière aussi dramatique (et surtout pourquoi !).

Quand j’ai commencé à lire ce roman, je ne me doutais pas de lire une histoire aussi captivante dont l’intrigue et la tension monte crescendo jusqu’à l’issue fatale. Que ce soit au Festival de Cannes, de Deauville ou de Cabourg, nous gravitons avec des professionnels du cinéma qui nous permettent de découvrir l’envers du décor, les codes, les attitudes à avoir lors des soirées mondaines.

Les différents personnages dépeints par Sandra Mézière sont parfaits. Blanche, une jeune actrice pleine de talents mais qui n’a pas encore réellement percé dans le milieu, n’arrive pas à se fondre dans ce monde, ce milieu où tout n’est qu’apparence. Jouer la comédie devant la caméra, oui. Mais tous les jours, face aux autres, cela elle ne l’accepte pas et a de plus en plus de mal à le faire.

Au contraire, le personnage Julien vit dans un monde d’illusions, son monde d’illusions. Il vit avec une femme parfaite à l’extérieur, sur papier glacé ils sont parfaits. Dans l’intimité, c’est tout autre. Mais cette vie où le paraître surplombe l’être, semble lui convenir sans pour autant le combler.

Sandra Mézière maîtrise du début à la fin son roman. Son écriture est facile à lire, elle utilise un vocabulaire riche, mais simple et agréable.

A noter également que les références de films sont très riches dans L’amor dans l’âme, et cela est vraiment un plus dans ce genre de lecture. Après tout, que serait-un roman sur fond de festivals cinématographiques si l’auteure ne nous parlait pas de films ?

4 commentaires

  1. […] Je ne vais pas très loin, juste quelques pas à faire pour me rendre sur le Stand des Editions du 38. Voilà maintenant un an que je connais Sandra Mézière virtuellement et livresquement mais toujours pas de rencontre ! Livre Paris a donc corrigé cet impair et une fois encore l’accueil fut des plus chaleureux. Sandra est égale à la personne que j’ai imaginé lors de nos échanges : simple, passionnée, adorable. J’ai pu également croiser sur ce stand Sara Greem dont j’avais lu le premier tome des Épopées Avaloniennes (tiens, c’est plus facile à l’écrire qu’à le lire… j’ai dû bien bafouiller quand même… ^^) ainsi qu’Alex Nicol dont l’univers me tente énormément. Malheureusement ma PAL a plus des allures du Mont Everest que de la petite colline donc ce n’est que partie remise pour cet auteur ! Cependant, je ne pars pas les mains vides, j’emporte un petit souvenir de Sandra : son premier roman (déjà lu) L’amor dans l’âme. […]

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