Titre original : Le vertige des falaises
Auteur(e) : Gilles Paris
Editions : Plon
Paru le : 6 avril 2017
Format lu : Broché
4e de couverture :
Sur une île sauvage et désertée, Marnie, adolescente effrontée et fragile, vit au-dessus des falaises au coeur d’une imposante maison de verre et d’acier avec sa mère Rose et sa grand-mère Olivia, qui règne sur la famille et sur l’île tout entière. Des plaines aux herbes hautes, des sentiers au bord de mer, la nature se révèle aussi cruelle que les mystères trop longtemps ensevelis.
Et si une seule personne détenait tous les secrets de cette famille et s’en libérait enfin ?
Mon avis : 2,5 / 5
J’avais beaucoup apprécié Autobiographie d’une Courgette peu avant sa sortie au cinéma, que j’ai voulu connaître le dernier-né de la plume de Gilles Paris.
Dans Le vertige des falaises nous suivons la vie de la famille Mortemer, sur une île, ou plutôt leur île puisque leur richesse leur a permis d’acheter les principaux bâtiments. Dans cette famille aisée, les hommes ne sont plus présents : Aristide, le grand-père patriarche, est mort d’une crise cardiaque voilà déjà une année et le livre s’ouvre sur l’enterrement de Luc, le fils frivole et inconscient, qui s’est tué dans un accident de voiture. Les femmes Mortemer vivent dans une maison faite de verre et d’acier, « Glass », qui attirent bon nombre de curieux. Dans cette famille nous comptons la grand-mère, Olivia, qui veille sur sa belle-fille atteinte d’un cancer et de sa petite-fille, Marnie, âgée de 14 ans. Elles sont accompagnées par Prudence, une sorte de gouvernante, fidèle à la famille depuis des années et vivant dans la petite maison près de Glass.
Le début du roman décrit le quotidien de cette famille de manière que n’importe quel visiteur aurait pu découvrir à travers des murs en verre de la bâtisse. Comme dans toute société close, des secrets sont enfouis, des choses sont tues. Sur cette petite île, certaines personnes détiennent toute la vérité ou une partie de celle-ci.
J’avoue que le côté « huit-clos » du fait que l’intrigue se passe sur une île, me plaisait pas mal. De plus, nous n’avons pas uniquement les histoires de la famille Mortemer mais également d’autres personnages vivant sur l’île (la fleuriste, le médecin, etc). Cela enrichissait les histoires des uns et des autres car tout ou presque se recoupe, se complète.
Cependant, je n’ai pas vraiment accroché à ce roman. Je l’ai trouvé long et quelque peu ennuyeux. Le fait que justement une pléiade de personnages interviennent provoque bon nombre de répétitions. De ce fait, j’avais l’impression qu’on me racontait dix fois la même histoire et finalement rien n’avançait. De plus, parfois les événements sont évoqués sans rapport avec l’épisode précédent et sans chronologie particulière, ce qui fait le repérage dans le temps assez difficile à cerner.
En bref, c’est une lecture en demi-teinte pour Le vertige des falaises.
[…] La chronique ICI. […]
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