Titres originaux : Pan-Ya Shugeki (L’attaque de la boulangerie) / Pan-Ya Saishugeki (La seconde attaque de la boulangerie)
Auteur(e) : Haruki Murakami
Illustrateur(trice) : Kat Menschik
Traducteur(trice)s : Hélène Morita, Corinne Atlan
Editions : Belfond
Paru le : 8 novembre 2012
Format lu : Broché (63 pages)
4e de couverture :
Superbement illustrées, deux nouvelles, dont une totalement inédite, pour découvrir autrement l’univers envoûtant de l’auteur de la trilogie culte 1Q84.
Un homme et une femme dans un appartement de Tokyo. Ils ont faim. Pas une faim ordinaire. Une faim qui tenaille, qui prend aux tripes, qui obsède.
Une faim comme le souvenir d’une faim antérieure.
Une faim tellement forte, tellement impérieuse qu’elle va les pousser à commettre la plus absurde des attaques…
Mon avis : 4 / 5
Se réinscrire à la médiathèque c’est le mal pour les Service Presse ! Car du coup, j’emprunte peu à peu les Murakami et je diffère la lecture des autres livres en attente…
En même temps, Haruki Murakami a une telle plume, qui laisse toujours un goût de reviens-y. Avec ma semi-panne de lecture qui dure (je n’arrive pas à lire plus de 50 pages par jour, même le week-end, alors qu’avant je gobais des pavés entiers en une voire deux journées…), je ne prends pas de risques avec des nouvelles illustrées. Courtes, joliment présentées. Tout pour me plaire !
C’est donc avec Les attaques de la boulangerie que j’ai attendu le soleil, un samedi matin (soleil qui ne s’est pointé que l’après-midi !). Finalement, ce n’est pas une mais deux nouvelles qui m’attendaient dans ce livre.
Dans L’attaque de la boulangerie, deux amis sont assaillis par la faim. Mais pas une faim ordinaire. Cette faim-là semble être comme un trou noir : infini. Cette désagréable sensation va pousser les jeunes hommes à braquer une boulangerie. Seulement, le braquage ne va pas se passer comme prévu car Murakami ne peut pas rester terre-à-terre trop longtemps.
La seconde nouvelle n’est apparemment pas inédite (je dis « apparemment » car pour moi elle l’était mais j’ai encore tant à lire de cet auteur). La seconde attaque de la boulangerie relate la suite de l’histoire de l’un de nos deux amis de la première nouvelle, qui se retrouve fraîchement marié. Une nuit, lui et sa femme se réveillent avec une sensation de faim abyssale. Se remémorant la première attaque de la boulangerie, il relate à son épouse son braquage inachevé. Pour elle, pas de doute, c’est une malédiction qu’il faut lever en réalisant ce qui n’a pas eu lieu. A 2 heures du matin, le couple part donc à la recherche d’une boulangerie à braquer.
Comme pour tous les livres de Murakami, soit on adhère, soit on déteste. Pour ma part, je suis toujours dans la première catégorie (exception faite pour Sommeil). La plume de l’auteur japonais me transporte dans son univers aux premiers abords réalistes, puis fantastique voire absurde. J’aime lire l’histoire de personnes lambda qui vont voir, vivre, faire des choses insensées. Et pour cela ce mini-recueil a atteint ces objectifs.
De plus, comme pour L’étrange bibliothèque ou Sommeil, c’est une version illustrée par Kat Menschik. Cette fois-ci, j’ai été plus réceptive aux illustrations accompagnant le récit.
[…] La chronique ICI. […]
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[…] très belles. Ce livre dénote avec ses grands frères Sommeil, L’étrange bibliothèque et Les attaques de la boulangerie de part sa couleur, le rouge et le rose sont omniprésents à l’instar du noir et du doré […]
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