[Service Presse đź’–] A bout de nerfs, James Barnaby

A bout de nerfs

BrochĂ© – 408 pages
Publié le 17 octobre 2019
Editions de Borée
– Service Presse –

*
*   *
*

~ 4e de couverture ~

Angelica, une AmĂ©ricaine de 25 ans, travaille comme fille au pair Ă  Londres. Un soir, en rentrant du pub oĂą elle a l’habitude de retrouver son ami Jim, elle dĂ©couvre avec horreur que le père de famille a mis fin Ă  ses jours après avoir abattu sa femme et ses deux petites filles. Sous le choc, la jeune femme accepte alors l’Ă©trange offre d’emploi que lui a dĂ©nichĂ©e Jim dans les petites annonces : un poste de nurse richement rĂ©munĂ©rĂ© dans un château en Ecosse. Ils se rendent tous les deux sur place, sont reçus par un couple excentrique qui embauche aussitĂ´t la jeune femme et lui confie la garde de leurs deux enfants pour vingt-quatre heures. Jim reste avec son amie pour lui tenir compagnie. L’orage gronde, quand soudain, l’Ă©lectricitĂ© est coupĂ©e, plongeant le sinistre manoir dans l’obscuritĂ©. Lorsque la lumière revient, Jim et les enfants ont disparu…

HarcelĂ©e par les enquĂŞteurs qui la soupçonnent d’ĂŞtre impliquĂ©e dans l’enlèvement des petits, Angelica commence Ă  se poser des questions. Qui est vraiment Jim ? Est-il victime, ou auteur de ce rapt ? Cherche-t-il Ă  la manipuler ? A moins qu’un danger plus grand encore ne la menace…

*
*   *
*

~ Un extrait ~

Galloway puisa des forces dans le contenu de sa pinte avant de reprendre son explication.
– Ce n’est pas Ă  cause des gens qui vivent lĂ -bas. C’est Ă  cause du lieu. PassĂ© le coucher du soleil, il se passe… des choses. D’ailleurs les domestiques du manoir ne s’y rendent que la journĂ©e et rentrent toujours dormir au village le soir. Mais les nurses, c’est pas pareil. Elles doivent rester la nuit pour veiller sur les enfants. Et ça, elles ne veulent pas.
Angelica Ă©clata d’un rire ironique.
– Qu’est-ce que vous voulez dire au juste ? Elles ont peur des fantĂ´mes ? C’est un manoir hantĂ©, c’est ça ?
Des murmures de dĂ©sapprobation s’Ă©levèrent autour d’eux, tandis que Tina Ă©carquillait les yeux comme si le diable venait d’entrer dans son pub. La physionomie du jovial Fingal Galloway se ferma instantanĂ©ment. Il finit sa pinte en trois gorgĂ©es, la reposa lourdement sur le comptoir et assĂ©na d’un ton froid :
– Mademoiselle, vus apprendrez vite qu’il y a des choses avec lesquelles on ne doit jamais plaisanter en Ecosse. Sur ce, je vous souhaite le bonsoir.
Et il sortit sans un mot ni un regard en arrière.

*
*   *
*

~ Mon avis ~

Quelle ne fut pas ma surprise en dĂ©couvrant dans ma BAL le nouveau roman de James Barnaby, A bout de nerfs, publiĂ© depuis le 17 octobre dernier chez De BorĂ©e Editions. Bon, il faut dire que si je le voulais, j’aurais pu lire ce thriller depuis un moment, puisque je l’ai vu chez France Loisirs depuis dĂ©cembre dernier… (mais Ă  l’Ă©poque je n’avais pas encore dĂ©vorĂ© A fleur de peau…) Enfin, je n’ai pas compris, je reçois ce merveilleux thriller et pouf ! Il a sautĂ© dans ma valise. ObligĂ©e de le lire pendant les vacances donc… (quelle corvĂ©e !! lol)

Dans A bout de nerfs, nous faisons la connaissance de Samuel, une sorte de trader en Israël, dans une société de transactions internationales un peu louche sur les bords mais qui permet à cet immigré de vivre correctement.
D’un autre cĂ´tĂ©, nous rencontrons Angelica, une fille au pair amĂ©ricaine qui en rentrant d’une soirĂ©e au pub avec ses amis londoniens, va dĂ©couvrir sa famille d’accueil dĂ©cimĂ©e. Par providence, une offre d’emploi de nounou en Ecosse arrive Ă  point nommĂ©. SitĂ´t arrivĂ©e dans le manoir Ă©cossais, les propriĂ©taires lui accordent une grande confiance et la laisse gĂ©rer les deux enfants pour une nuit. Mais les drames semblent s’accrocher Ă  la jeune fille qui n’a qu’une solution : appeler son oncle, agent spĂ©cial au FBI, Joseph Sleuth.

J’ai Ă©tĂ© ravie de voir le retour de Jo. J’avais beaucoup apprĂ©ciĂ© ce personnage dans la prĂ©cĂ©dente enquĂŞte A fleur de peau. De plus, j’ai trouvĂ© sympa de donner des nouvelles de Jane et sa mère.

Bref, sans surprise, Ă  peine je me suis plongĂ©e dans A bout de nerfs, que j’ai eu du mal Ă  me dĂ©tacher de ce thriller ! L’auteur embrouille le lecteur, le mène sur des mauvaises pistes, le surprend Ă  chaque fois. A bout de nerfs m’a mis les nerfs en pelote !

A l’instar d’Angelica, on essaie de faire le lien entre toutes les informations rĂ©coltĂ©es. Et mĂŞme si parfois, on a plus d’informations qu’elle, on reste dans le flou, on ne comprend pas tout. Puis, on se demande mais quel est le lien avec Samuel et TradeOption prĂ©sentĂ©s dans le premier chapitre ?

Le final, la rĂ©solution de l’enquĂŞte sont tout simplement splendides et pleins de surprises. Une fois encore, James Barnaby a su garder le suspens jusqu’Ă  la fin et offre un nouveau thriller des plus captivants. Un coup de coeur Ă  n’en point douter !

>> (Re)découvrez ma chronique sur le premier thriller de
James Barnaby, A fleur de peau, ICI <<

4 commentaires

Laisser un commentaire