Cerro Rico, Thierry Berlanda

Cerro Rico

Broché – 488 pages
Publié le 29 mai 2019
Editions du Rocher
– Opération BePolar –

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~ 4e de couverture ~

Les principaux monopoles privés de la planète réalisent jour après jour leur projet d’emprise totale.
Les informations que Dupin publie dans les quelques médias qui échappent encore à leur contrôle, gênent à peine leur expansion… jusqu’au jour où il révèle un plan illicite d’acquisition de la plus importante réserve de lithium, en Bolivie.
Jane Kirpatrick, l’âme du cartel, déclenche alors son agent le plus redoutable, Jacques Salmon alias le Python, afin d’anéantir le journaliste et son réseau d’informateurs clandestins.
Seule Justine Barcella, qui formait autrefois avec Salmon un commando de liquidateurs, pourrait le contrer. Mais elle se voue désormais à sa vie d’institutrice dans un village toscan. Décidera-t-elle de revenir dans le jeu ? La réponse semble celée dans les entrailles du Cerro Rico.
Un techno-thriller implacable, mené de main de maître jusqu’à l’imprévisible dénouement.

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~ Mon avis ~

Un grand merci à BePolar et les Editions du Rocher pour ce partenariat qui m’a permis de découvrir la trilogie des Cercles de Thierry Berlanda. Comme à mon habitude, je commence toujours par la fin pour découvrir le début d’une série… (est-ce qu’un jour je ferai comme tout le monde ?) Un grand merci à l’auteur pour m’avoir envoyé les résumés des deux premiers tomes. 🙂

Au début de la lecture de Cerro Rico j’ai été un peu embêtée par les rappels, les sous-entendus des précédents aventures des personnages. Forcément, ne les ayant pas lus, je me sentais mise à l’écart du récit ! Mais petit à petit l’intrigue de Cerro Rico se fait sienne et au diable, les deux précédents tomes, j’ai été prise dans l’engrenage de ce techno-thriller.

Dans Cerro Rico, l’auteur, Thierry Berlanda, explore les multinationales qui prennent de plus en plus d’importances, qui deviennent même plus puissantes que les Etats mêmes et détiennent le sort du monde entre leurs mains. Qui dit multinationales, dit puissance financière. Et c’est ce que décrit parfaitement l’auteur avec les personnages de LamarCorp et sa vice-présidente, Jane Kirpatrick.

D’ailleurs tous les personnages présents dans Cerro Rico sont très bien dépeints. L’auteur a une plume très concise et très visuelle qui nous immerge aisément dans cet univers atypique.

Au départ, j’avais peur de me perdre dans les différents personnages (il y en a quand même un certain nombre), mais Thierry Berlanda a su leur trouver et nous faire comprendre la place et le rôle de chacun, ce qui fait que l’on s’y retrouve parfaitement.

J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir l’univers de cet auteur que je n’avais pas encore lu. Cerro Rico est décrit comme étant un techno-thriller mais pas que. C’est un roman riche qui touche différents genres (comme beaucoup de livres d’ailleurs).

Ce qui est d’autant plus appréciable dans la lecture de Cerro Rico est que malgré qu’il s’agisse d’un univers assez éloigné de notre monde actuel, Thierry Berlanda écrit avec une certaine érudition toutes les avancées technologiques que son livre recèle. Et à aucun moment, j’ai eu l’impression de lire un catalogue ou une notice, j’ai pris énormément de plaisir à découvrir cet autre monde, aussi sombre soit-il.

Et si les presque cinq cents pages vous font peur pour cet été (oui c’est un peu lourd mais quand on aime, on ne compte pas), Cerro Rico se lit rapidement. L’auteur a eu la bonne idée d’écrire des chapitres courts, de ce fait, on a une bonne dynamique de lecture et on ne se rend pas compte des pages que l’on tourne. La pression et l’urgence se faisant de plus en plus pressente, je n’ai pas vu défiler les 150 dernières pages !

Dans mon cas, je ne pourrai emmener Cerro Rico à la plage (vu que je viens de le lire) mais je prendrai ses grands frères Naija et Jurong Island pour palier à mon ignorance du commencement de la Trilogie des Cercles.

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