[Sortie du jour] La mort est parfois préférable, Sacha Erbel

Numérique – 252 pages
Publié le 8 septembre 2022
Editions Taurnada

– Partenariat –

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~ 4e de couverture ~

Yan est flic à la police judiciaire de Lille. Depuis quelque temps, un « passager clandestin » s’est invité dans sa vie : « l’Araignée », c’est le surnom qu’elle lui a donné. Alors que Yan traque l’auteur du meurtre d’un journaliste connu pour ses reportages à sensation, elle n’a pas d’autre choix que de composer avec son « invisible ennemie » : insidieuse, omniprésente, l’Araignée tisse sa toile, cuisante morsure dans ses chairs survenant n’importe où, n’importe quand… En parallèle, Brath, son collègue, enquête sur la mort étrange d’un homme retrouvé décapité, assis au volant de sa voiture, la tête reposant sur la banquette arrière. En équilibre sur un fil, Yan ne baisse pas les bras, avance sur son chemin de douleurs au risque de se perdre… définitivement.

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~ Mon avis ~

Un grand merci à Joël des Editions Taurnada pour l’envoi numérique de La mort est parfois préférable de Sacha Erbel. S’il s’agit du 4e roman de l’autrice, ce polar est ma première lecture de sa plume.

Dans La mort est parfois préférable, nous découvrons Yan, une flic de la PJ de Lille. Si en apparence, elle reste forte et effectue son travail consciencieusement, Yan souffre et prend de plus en plus d’anti-douleurs pour apaiser « l’Araignée » qui la ronge de plus en plus. Elle va devoir aller au-delà de la souffrance, de la maladie pour élucider le meurtre d’un grand reporter. En parallèle, son ami et équipier, Brath, va devoir comprendre comment deux personnes peuvent se suicider par décapitation de manière assez particulière.

La mort est parfois préférable est un polar psychologique. Les enquêtes de police en elles-mêmes n’ont pas beaucoup de suspens contrairement à la plupart des polars actuels (d’ailleurs le meurtrier du reporter est nommé très rapidement, mais la police va-t-elle le retrouver ?). Cependant, ce roman est très intéressant sur de nombreuses thématiques : la maladie, la gestion de la douleur, la dépendance aux anti-douleurs, les médecines alternatives, le cheminement des enquêtes jusqu’à l’appréhension des suspects.

La plume de Sacha Erbel est fluide et agréable à lire. Sans entrer dans une identification au personnage de Yan, on a néanmoins de la compassion pour elle. Mais le plus grand tour de force de La mort est parfois préférable est que nous comprenons le meurtrier du reporter, Sacha Erbel arrive à inverser les rôles, la victime devient coupable et l’assassin devient victime.

En bref, La mort est parfois préférable a été une belle découverte de l’écriture de l’autrice. Si j’ai l’occasion, je n’hésiterai pas à découvrir ses précédents romans.

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