[Livre audio] Artifices, Claire Berest

Audiolib – 7h11min
Publié le 8 décembre 2021
Lu par Thierry Blanc

– Partenariat –

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~ Résumé ~

Abel Bac, flic solitaire, évolue dans une atmosphère étrange depuis qu’il a été suspendu. Son identité se dissout entre cauchemars et déambulations nocturnes.
C’est cette errance qu’interrompt Elsa, sa voisine, lorsqu’elle atterrit ivre morte devant sa porte. C’est cette bulle que vient percer Camille, sa collègue, inquiète de son absence. C’est son fragile équilibre que mettent en péril des événements mystérieux qui semblent tous avoir un lien avec Abel.
Pourquoi a-t-il été mis à pied ?
Qui a fait entrer par effraction un cheval à Beaubourg ? Qui dépose des exemplaires du Parisien où figure ce même cheval sur son palier ?
À quel passé tragique ces coïncidences le renvoient-elles ? Pris dans l’œil du cyclone, le policier déchu mène l’enquête.
Après le succès de Rien n’est noir, le nouveau roman de Claire Berest est une danse éperdue, une quête dont personne ne sortira indemne. De sa belle voix grave, Thierry Blanc, donne corps à ce flic aussi déboussolé qu’attachant.

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~ Mon avis ~

En lisant le résumé, je m’attendais à lire un polar. Si le côté policier est bien présent, c’est davantage un roman psychologique qu’est Artifices de Claire Berest, lu par Thierry Blanc (Audiolib).

Abel Bac, flic exemplaire et précautionneux, a été mis à pied. Son équipière en est la première surprise. Qu’a bien pu faire Abel pour mériter une telle sanction ? De son côté, depuis sa suspension, Abel est hanté par ses cauchemars. Entre rêve et réalité, il distingue de moins en moins la mince frontière entre les deux…

Dès le début, Claire Berest titille l’intérêt du lecteur en présentant son personnage phare et en lui conférant une aura de mystère. Néanmoins, l’histoire met du temps à démarrer. Le livre audio ne dure que sept heures et pourtant j’ai trouvé le temps long… Une fois, l’intrigue envolée, nous ne pouvons nous en détacher, voulant découvrir le fin mot de l’histoire.

Cependant, si l’intrigue autour d’Abel Bac et l’enquête m’ont intéressée, le monde de l’art éphémère m’a ennuyée au plus au point. Claire Berest construit parfaitement et avec minutie ses personnages. Mais elle est également intarissable sur l’art et Marina Abramovic. Je n’avais qu’une hâte : que se termine les chapitres sur l’art pour poursuivre l’avancée de l’enquête présente.

Du côté du lecteur, Thierry Blanc, je n’ai rien à dire. Je ne connaissais pas encore ce comédien et sa voix porte plutôt bien le roman. Je pense que si l’interprétation n’avait pas été à la hauteur, je n’aurais pas terminé cette écoute ou alors j’aurais sauté des chapitres comme dit au-dessus.

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