[Livre audio] N’éteins pas la lumière, Bernard Minier

Lizzie – 19h23min
Publié le 11 février 2021
Lu par Hughes Martel

*
*   *
*

~ Résumé ~

Et si nos proches n’étaient pas ce que nous croyions ?

« Tu l’as laissée mourir… »

Le soir de Noël, Christine Steinmeyer, animatrice radio à Toulouse, trouve dans sa boîte aux lettres le courrier d’une femme qui annonce son suicide. Elle est convaincue que le message ne lui est pas destiné. Erreur ? Canular ? Quand le lendemain, en direct, un auditeur l’accuse de n’avoir pas réagi, il n’est plus question de malentendu. Et bientôt, les insultes, les menaces, puis les incidents se multiplient, comme si quelqu’un cherchait à prendre le contrôle de son existence. Tout ce qui faisait tenir Christine debout s’effondre. Avant que l’horreur fasse irruption.

Dans les ténèbres qui s’emparent de sa vie, la seule lueur d’espoir pourrait bien venir d’un certain Martin Servaz.

*
*   *
*

~ Mon avis ~

Après avoir audiolu les deux premiers polar des enquêtes de Martin Servaz, c’est tout naturellement que je me suis plongée dans le troisième, N’éteins pas la lumière, lu, ici encore, par Hughes Martel.

Dans N’éteins pas la lumière, la vie de Christine Steinmeyer, une présentatrice radio à Toulouse, bascule doucement mais sûrement en enfer après la réception d’une lettre. Son harceleur rend sa vie impossible. Son entourage professionnel, amical, familial se détache d’elle car son harceleur est habile, il la fait passer pour folle. Pendant ce temps, le commandant Martin Servaz en arrêt maladie et en convalescence dans une maison de repos reçoit une clé d’hôtel puis une photo. Ces envois vont lui donner l’envie d’enquêter de manière officieuse.

Le principal souci que j’ai rencontré avec N’éteins pas la lumière c’est qu’il est long. Trop long. Certains passages sont très détaillés à nous ennuyer et d’autres plus passionnants sont survolés ! De plus, Martin Servaz passe un peu au second plan et ce personnage m’a clairement manqué ! On suit principalement Christine et honnêtement en lisant un polar dans la série Servaz, je voulais plus de Servaz. La Christine je m’en fiche un peu de ce qu’elle pense…

Néanmoins le harcèlement dont elle est la victime est parfaitement détaillé, on ressent bien la chute abyssale de la présentatrice radio au fil des jours, son entourage qui la lâche progressivement parce qu’il ne la croit pas, parce que son harceleur est doué au point qu’il a retourné tout le monde contre elle.

Malheureusement la lecture de Hughes Martel ne suffit pas à me laisser sur une bonne impression. Bien qu’il y ait eu des scènes intéressantes, palpitante, je reste mitigée. Le démarrage est long, le premier tiers du livre ennuyeux. C’est ce mauvais départ qui fait que je n’ai pas pu apprécier pleinement N’éteins pas la lumière.

Cependant, l’intrigue reste bien construite et une fois l’enquête mise en route, on ne voit plus les chapitres défiler. Ce n’est pas ce point noir dans la série Servaz qui va me faire arrêter l’écoute des romans de Bernard Minier, mais je vais audiolire autre chose avant de me plonger dans le suivant.

*
*   *
*

~ Les enquêtes de Martin Servaz ~

Un commentaire

Laisser un commentaire