Poche – 312 pages
Publié le 7 mars 2018
Le livre de poche
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~ 4e de couverture ~
Rose, 36 ans, mère célibataire, est une femme dévouée qui a toujours fait passer les besoins des autres avant les siens. Après avoir perdu son père et son emploi, la jeune femme apprend que Baptiste, son fils unique de 18 ans, quitte la maison. Son monde s’effondre.
Cette ex-nounou d’enfer est alors contrainte d’accepter de travailler comme dame de compagnie pour une vieille dame riche et toquée, Colette, et son insupportable fille, la despotique Véronique.
Et si, contre toute attente, cette rencontre atypique allait changer sa vie ?
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~ Mon avis ~
C’était le dernier roman d’Aurélie Valognes que je n’avais pas encore lu. Pourtant il est sur mes étagères depuis un bon moment. Même ma maman l’a lu avant moi (mais elle, c’est une super méga fan d’Aurélie Valognes, à peine elle finit le dernier roman qu’elle me demande « C’est quand le prochain ?« ). Bref, j’ai profité du confinement pour me plonger dans ce dernier roman non lu.
Comme chacun de ses romans, Aurélie Valognes centre son récit sur la famille, les relations entre les membres d’une même tribu donc souvent chaque personnage nous rappelle quelqu’un que l’on connaît. Si on ne lit pas tous les romans de l’auteure à la suite, ça passe, sinon cela risque d’être redondant et vous n’apprécierez pas vos lectures (c’est bien de changer de temps en temps 😉 ).
Cependant avec Minute, papillon !, la magie n’a pas opéré dès les premières pages… Le personnage de Rose m’a insupporté. Trop nunuche, trop exubérante? non, ça ne passe pas. Pourtant en général, les personnages principaux sont ceux auxquels on s’attache le plus facilement. Mais là, Rose, je ne pouvais pas la voir en peinture. Impossible de m’identifier à elle ne serait-ce que sur un trait de caractère ! Néanmoins, le personnage qui a sauvé ce livre de l’abandon (si si j’en étais à ce point !), c’est Colette, c’est vieille dame au caractère bien trempé qui cache un coeur en guimauve. Qu’est-ce que j’ai aimé cette petite mémé. Bon par contre, sa fille, Véronique, c’est la peste du livre et le genre de personnage qu’on adore détester.
L’écriture d’Aurélie Valognes est toujours fluide et son roman se lit rapidement. Mais je dois avouer que cette histoire ne m’a pas transportée plus que cela. J’étais habituée à rire, pleurer, m’attacher aux personnages et je n’ai pas retrouvé tout cela ou dans une moindre mesure avec Minute, papillon !.
Bien que je sois habituée aux romans feel-good et c’est ce que j’attends quand je lis un roman d’Aurélie Valognes, j’ai quand même trouvé que la fin de l’histoire est un peu énorme et trop simpliste. Mais je pense que c’est parce que je n’ai pas accroché à cette histoire.
Au contraire, je sais que ma maman a adoré ce roman, peut-être parce qu’on parle de la relation mère/enfant. En tout cas, elle l’a dévoré aussi rapidement que tous les autres romans. Comme quoi, c’est une question de point de vue ou peut-être de moment pour le lire. 🙂
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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