Bonjour la compagnie !
Septembre est synonyme de nouvelle année scolaire et qui dit nouvelle année, dit nouvelles résolutions. Je repars donc du bon pied, en reprenant quelques rendez-vous que j’apprécie beaucoup. Tous les deux mois, le deuxième mercredi, je publierai donc un Book to movie.
Pendant les vacances d’été, par manque de programmes intéressants à la télévision, je me suis résolue à visionner Et si c’était vrai…, film de Mark Waters et supposée adaptation du livre éponyme de Marc Levy (comment ça, « supposée » ? Lisez la suite et vous comprendrez ! Niark Niark Niark !).
——- Le livre ——-
Je n’ai pas relu Et si c’était vrai… de Marc Levy avant de visionner le film. Je me souviens encore à quel point j’ai adoré ce roman. Une romance fantastique, légère, émouvante, drôle… Même si j’ai toujours hâte de lire la suite (ce que je n’ai toujours pas fait), je préfère terminer le cycle de ce roman en visionnant son adaptation cinématographique. Vais-je autant m’attacher aux personnages principaux ? L’histoire va-t-elle autant m’émouvoir ? Et si c’était vrai… est l’un des romans de Marc Levy qui m’ont le plus marquée…
Titre original : Et si c’était vrai…
Auteur : Marc Levy
Editions : Pocket
Paru en : juin 2010
Ma chronique est disponible ICI.
——- Le film ——-
Dire que Et si c’était vrai… de Mark Waters est une adaptation du roman de Marc Levy, c’est un peu fort de café. Au mieux je dirai que ce film s’est inspiré du livre que j’ai tant aimé.
En effet, hormis si on accepte que les personnages principaux ne sont déjà pas nommés de la même manière (c’est vrai que Lauren et Arthur en anglais ça ne passait pas…), l’histoire en elle-même est très différente du roman.
Petit résumé pour ceux qui ne l’ont pas vu :
Elizabeth (la supposée Lauren du livre) travaille d’arrache-pied dans un hôpital de San Francisco. Alors qu’elle vient d’accéder au poste très convoité d’assistante, elle est victime d’un tragique accident de la route.
David (Arthur dans le roman) est veuf et ne se remet pas de la mort de son épouse. Lors de ses recherches de logement, il tombe par hasard (mais vraiment le hasard qui nous arrivera jamais en vrai !) sur un sublime appartement… Mais il s’agit d’une sous-location car l’actuelle locataire est dans un coma profond. David accepte malgré tout de vivre dans cet appartement.
Un jour, une jeune femme blonde apparaît devant lui et se proclame être l’actuelle locataire, seulement sa mémoire lui fait défaut. Et pourquoi n’arrive-t-elle pas à attraper des objets qui lui appartiennent ?
Commençons par lister les points communs entre le livre et son adaptation : la femme a un tragique accident qui la plonge dans le coma, l’homme emménage dans son appartement à elle, lui seul peut la voir, lui seul la réveille.
Tout le reste du film n’est pas fidèle au livre et ça fait beaucoup !
Bon d’autres films comme Da Vinci Code ont réussi à me faire faire abstraction de la non fidélité au roman d’origine. Mais avec Et si c’était vrai… je me suis ennuyée !
Comment un film adapté (ou inspiré, ça sera mieux) d’un livre que j’ai adoré peut m’endormir ? Les acteurs, la musique, la réalisation, rien ne m’a convaincue. Si ce film ne portait pas le titre du livre, je ne l’aurais probablement jamais visionné.
Je trouve qu’il y a même des incohérences. Comment Elizabeth peut-elle s’allonger sur la table basse du salon alors que 2 minutes plus tôt elle passait à travers la table de la salle à manger ? Et depuis le temps que David parle à Elizabeth, tout le temps et partout, personne ne s’en est inquiété ? Personnellement je vois quelqu’un parler tout seul, voir même se disputer avec lui-même, je prends mes distances… Et la sœur d’Elizabeth qui soudainement se transforme en dragon / tueuse avec son couteau… Bref, c’est drôle sur le moment, mais c’est n’importe quoi…
Au final, Et si c’était vrai… est une comédie romantique insipide, classique, banale. Autant rester sur la bonne impression du livre…
Titre original : Just like heaven
Réalisateur : Mark Waters
Avec : Reese Witherspoon, Mark Ruffalo, Donal Logue
Sortie le : 23 novembre 2005
Durée : 1h35min
[…] les 4 résumés déjà publiés sur le blog), il s’agit de ce livre et la chronique est ICI […]
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Il est vrai que les incohérences et les incongruences sont un obstacle à l’appréciation du film. Le livre était pourtant tellement chouette…
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