Je sors mon cahier et prends mon stylo.
Avec cette encre, j’écris quelques maux.
Quand tout va bien
Je ne ressens pas ce besoin.
Et lorsque tout va mal,
Je ressors mon journal,
J’écris sans me préoccuper
De mes larmes qui commencent à couler.
Quelques mots peuvent blesser.
Quelques maux viennent me torturer.
Quelques mots pour faire plaisir,
D’autres pour faire souffrir.
Des mots en l’air,
Que l’on ne pense pas.
Des maux entre-ouverts
Qui ne se pansent pas.
Je noircis des pages entières.
Je broie du noir dans cet enfer
Appelé communément la vie,
On peut me dire à quoi on sert?
A quoi bon vivre si
C’est pour finir six pieds sous terre!
Quelques mots peuvent changer une vie.
Quelques maux peuvent l’anéantir.
Avec mes maux je vis,
Avec des mots j’écris.
Mes larmes continuent de couler,
Ma haine envers Eux ne fait qu’augmenter.
Surtout envers Lui,
Lui qui sans s’en apercevoir
Me laisse entrevoir
Une autre vie… plutôt une alternative.
Quand je parle de partir
On se fout de moi.
Un jour je vais partir,
Ils ne me reverront pas.
Partir où? Je ne sais pas
Mais pour fuir Maman et Papa.
Quelques mots dits trop fort
Font plus mal que des maux restés silencieux.
Quelques mots valent de l’or
Mais ces maux restent d’Eux.
[…] Mes gribouillages : ICI et ICI. […]
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