Le voyeur du Yorkshire, Peter Robinson

Titre original : Gallows view

Titre français : Le voyeur du Yorkshire

Auteur : Peter Robinson

Traducteur : Jean Esch

Editions : Le Livre de Poche

Paru en : Mars 2016

Lu en : Français

4e de couverture :

Eastvale, paisible petite ville du Yorkshire, au cadre idyllique. C’est là que vient d’être muté l’inspecteur Banks, qui a quitté sans regret Londres et son cortège de violences. Mais, sous ce décor de carte postale, se cache une réalité beaucoup plus sombre, beaucoup plus dangereuse, incarnée par un voyeur qui espionne les femmes la nuit dans leur chambre…. Le pervers ne choisit pas ses victimes au hasard : celles-ci semblent toutes avoir un point commun. La tension monte d’un cran dans la cité lorsqu’une vieille dame est retrouvée sauvagement assassinée. Les deux affaires sont-elles liées ? Et que penser de ces deux adolescents, petits délinquants passés du vol aux agressions ? Banks va devoir faire preuve de perspicacité pour débusquer la vérité, au-delà des apparences.

Mon avis : 2/5

Pendant la promotion « 2 livres de poche achetés = un 3e offert », j’ai décidé de changer mes habitudes de tenter de découvrir le genre policier. J’ai souvenir qu’une de mes tantes adorait ce genre de livre mais étonnamment je n’en avais jamais lu moi-même !

C’est donc avec Le voyeur du Yorkshire de Peter Robinson que j’ai inauguré ce genre de roman pour ma part. Alors je ne sais pas si c’était la chaleur du moment, une baisse de tonus ou le livre mais la première moitié du livre m’a semblé traîner en longueur. C’était un ennui profond. Il y avait trop de descriptions, trop de personnages différents à intégrer (je me suis plusieurs demandé « Mais c’est qui lui au fait ? » et de faire un retour en arrière pour me rappeler à quel moment on l’avait d’abord rencontré). Bref, ce n’était pas la joie.

En revanche, la deuxième partie du roman, tout s’accélère, l’enquête sur les trois affaires prend forme, les recherches portent leurs fruits. L’histoire a plus de rythme et ma lecture s’en est ressentie : c’était plus plaisant, moins une corvée d’avancer de page en page.

Un point que j’ai beaucoup aimé dans ce roman policier est le côté psychologique. Pour les besoins de l’enquête la police fait appel à une psychologue, afin d’essayer de comprendre les malfaiteurs pour pouvoir anticiper, prévoir leur prochain coup. Bon, honnêtement je ne vois pas trop en quoi la psychologue a pu les aider mais j’ai apprécié les quelques passages où les personnages réfléchissent sur eux-mêmes. Ils essaient de se comprendre et en même temps, cela nous aide, nous lecteurs, à les comprendre par la même occasion.

Cette lecture en dent de scie ne m’a pas franchement fait adhérer au genre policier. Même si j’ai apprécié la dynamique de la seconde partie du roman, la longueur du début entache fortement mon impression sur ce livre, d’où la « pas très bonne note ».

/!\ Spoilers (surlignez pour lire)

En fait, tant que le voyeur ne s’intéressait pas à Sandra, la femme de Banks, les choses ne bougeaient pas vraiment. C’est d’ailleurs dommage que la femme de l’inspecteur soit mêlée à l’affaire du voyeur. Ce que j’ai compris, c’est la première enquête de l’inspecteur Banks écrite par Peter Robinson. Il aurait peut-être fallu quelques tomes, quelques enquêtes, le temps de s’être un peu attaché aux personnages, à la famille de l’inspecteur car dans ce livre, sa famille est aussi inconnue que les habitants de la ville…

Le voyeur du Yorkshire faisait également partie de mes objectifs pour le Summer Holidays Challenge.

SHC (6/10) : Brésil – Été en couleurs – Lisez un livre avec du rose sur la couverture.