[Service Presse] Quand je serai grand, Alexis Marzocco

Numérique – 224 pages
Publié le 19 mars 2022
Auto édition
– Service Presse –

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~ 4e de couverture ~

Stanislas est convaincu d’avoir flingué son karma.
Ce doux rêveur provincial, geek à ses heures, ferait tout pour être écrivain. Sans comprendre le comment du pourquoi, le voilà pourtant devenu enquêteur de personnalité, chargé de dresser le portrait des pires crapules de la région parisienne, du petit voyou fan de Pablo Escobar au sexopathe strabique compulsif. Catapulté en milieu hostile, confronté à l’univers carcéral et à une colocation tenue par des propriétaires ignares et cupides, Stan doit brusquement faire face à ses pires cauchemars. Ses rêves survivront-ils à ce tourbillon de folie ?

Un livre drôle, des personnages farfelus, le tout inspiré de faits réels !

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~ Mon avis ~

L’année dernière, j’avais adoré le premier roman d’Alexis Marzocco, Obsolètes (Editions L’Alchimiste), un roman postapocalyptique qui questionne sur l’évolution de l’homme en générale et l’impact de l’écologie. Aussi, quand l’auteur me propose de découvrir son nouveau roman, auto édité cette fois, d’un genre différent. Je n’ai pas beaucoup hésité.

Lire ma chronique sur Obsolètes d’Alexis Marzocco

Dans Quand je serai grand, nous suivons l’histoire de Stanislas, un jeune homme dont le rêve est d’être écrivain. Mais écrivain n’est pas un vrai métier si l’on en croit sa famille. Alors en bon fils, bon élève, Stan a suivi des études de droit. Une fois son master en poche, la sempiternelle question revient : « Quel métier feras-tu ? ». Stanislas n’en a aucune idée. Il prend un an pour écrire son premier roman mais après l’avoir fait, il lui faut entrer dans le monde du travail… Il trouve un poste en région parisienne, c’est un dépaysement total pour le provincial qu’il est. Dans ce travail, il doit dresser le portrait des mis en cause avant leurs procès.

Quand je serai grand nous plonge dans le milieu judiciaire, cet engrenage un peu grippé, qui prend des mois voire des années avant de condamner les criminels. Néanmoins, Alexis Marzocco décrit parfaitement comment fonctionne ce milieu et on comprend le délai pour traiter tous ces dossiers !

En parallèle, en suivant l’arrivée de Stan en région parisienne, nous suivons son désenchantement face à l’une des plus belles villes du monde. Le mal du pays, les propriétaires abusifs, les métros sales, tout y passe !

Malgré tout, Stanislas est un personnage plus fort qu’il n’y paraît. Il va apprendre, sur lui et sur le monde, s’accrocher à son rêve d’enfant et rencontrer tout un tas de personnages hauts en couleurs que ce soit des mis en cause dont il doit dresser le portrait, ses collègues ou ses colocataires.

Quand je serai grand bascule entre la noirceur des prisons, à l’espoir de poursuivre ses rêves. Une petite pépite de l’auto édition à découvrir.

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