Premières lignes #195

Bonjour les bookineurs !

J’espère que vous allez bien. La semaine de reprise est plus difficile que je ne le pensais. Réveils compliqués, sommeil agité, le temps file et j’ai l’impression de ne pas aller assez vite. Que ce soit professionnellement ou personnellement, le programme n’est pas respecté ! Ce qui fait que je suis toujours dans la lecture de la quatrième intégrale de La chronique des Bridgerton de Julia Quinn (Editions J’ai lu) avec le tome consacré au dernier fils Bridgerton, Gregory.

Bon vendredi à tous !

Prologue

Londres, non loin de l’église Saint-George,
Hanover Square
Eté 1827

Ses poumons étaient en feu.
Gregory Bridgerton courait à perdre haleine, indifférent aux regards curieux des passants.
Ses mouvements étaient rythmés par une étrange et puissante impulsion – un deux trois quatre, un deux trois quatre – qui le propulsait, le poussait en avant tandis que son esprit se concentrait sur un but, un seul et unique but.
L’église.
Il devait arriver là-bas.
Il devait empêcher le mariage.
Depuis combien de temps courait-il ainsi ? Une minute ? Cinq ? Il n’en avait aucune idée.
L’église. Il devait atteindre l’église.
Elle avait commencé à 11 heures. La cérémonie. Cette absurdité qui n’aurait jamais dû advenir. Elle avait pourtant accepté, et maintenant, il devait tout interrompre. Il devait l’arrêter, elle. Il ignorait comment elle pouvait faire une chose pareille, il ne comprenait pas pourquoi, mais elle s’apprêtait à commettre une erreur monumentale.
Il fallait qu’elle sache qu’elle se trompait.
Elle était à lui. Ils étaient faits l’un pour l’autre. Au nom du Ciel, elle ne pouvait l’ignorer !
Combien de temps durait une cérémonie nuptiale ? Cinq minutes ? Dix ? Vingt ? Il n’y avait jamais prêté attention, et il ne lui serait certainement pas venu à l’esprit de consulter sa montre au début et à la fin. Qui aurait imaginé qu’il ait un jour besoin d’une telle information ?
Il s’engagea dans Regent Street à toute allure, marmonna de vagues excuses au gentleman qu’il venait de bousculer.
L’église. Il devait atteindre l’église. Il ne pouvait penser à rien d’autre. Il ne le devait pas. Il fallait…

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