Prête-moi ton livre #8 : Ce que les étoiles doivent à la nuit, Anne-Gaëlle Huon

Broché – 318 pages
Publié le 28 avril 2021
Editions Albin Michel

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~ 4e de couverture ~

Il n’y a pas de hasard, dit-on, seulement des rendez-vous. C’est ce que va découvrir Liz, cheffe prodige et étoilée, en partant au Pays basque sur les traces de sa mère. Dans un petit village perdu, elle rencontre M. Etchegoyen, dandy insaisissable et plein de panache, qui lui confie les clés de son restaurant et un défi à relever : faire de sa gargote une adresse gastronomique. Mais Peyo, le chef, ne voit pas arriver cette étrangère d’un bon œil. L’un et l’autre vont devoir s’apprivoiser et affronter ensemble les fantômes de leur passé.

Dans ce roman enchanteur et savoureux, Anne-Gaëlle Huon nous entraîne dans un tourbillon d’émotions. Une histoire universelle qui nous parle d’espoir, d’amour, et nous redonne le goût de la vie.

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~ Mon avis ~

J’avais beaucoup aimé Les Demoiselles, écouté en juin dernier (Audiolib). A tel point que lors du passage d’Anne-Gaëlle Huon à la Librairie Saint-Pierre de Senlis, je lui achetais le poche des Demoiselles et son dernier, Ce que les étoiles doivent à la nuit (Editions Albin Michel) pour les offrir à ma mère (c’était son anniversaire ce jour-là). Il faut croire qu’Anne-Gaëlle compte une nouvelle fan car ma chère maman a dévoré les deux romans en moins de deux semaines ! Et c’est avec plaisir qu’elle m’a proposé de me prêter Ce que les étoiles doivent à la nuit car je ne l’avais pas encore découvert.

Dans Ce que les étoiles doivent à la nuit, nous découvrons Liz, une cheffe étoilée, talentueuse. Son restaurant et sa carrière décollent et elle devient une pointure dans la restauration. Jusqu’au soir où tout bascule. Intoxication alimentaire, commis blessée, bafouée et procès intenté. Si Liz a rapidement gravi les échelons, elle les dégringole encore plus prestement ! Se souvenant de la lettre de Rosa, reçue quelques temps plus tôt (si vous avez lu Les demoiselles vous connaissez cette histoire 😉 ), Liz part dans le Pays Basque, loin de l’agitation parisienne, avec sa fidèle Nana qui veille sur elle depuis son enfance. Une fois sur place, elle rencontre M. Etchgoyen qui lui propose de transformer son petit bouiboui en restaurant étoilé en trois mois. Liz a carte blanche, sauf pour le chef de cuisine : elle doit garder Peyo, alors que ce dernier ne semble pas emballé par les changements à venir.

Avant tout, si vous n’avez pas lu Les Demoiselles, cela ne gênera en rien la compréhension de Ce que les étoiles doivent à la nuit. Bien évidemment, il est toujours appréciable de mieux comprendre les personnages mais vous pourrez très bien lire Les Demoiselles après, histoire de mieux connaître Rosa et son usine d’espadrilles.

La lecture de Ce que les étoiles doivent à la nuit est simple, agréable et fluide. Les chapitres alternent le point de vue de Balthazar, un jeune homme dont l’histoire commence dans les années 50 avec sa rencontre avec un zèbre et Romy ; avec le point de vue de Liz, la fille de Romy à l’époque contemporaine. Ces deux personnages ont tous deux connus Romy à des époques différentes. Cela fait vingt ans que cette dernière est décédée.

J’ai beaucoup apprécié le parcours de Liz au Pays Basque. En revenant sur la terre de son passé, la jeune femme va se découvrir, retrouver des bribes de passé qu’elle avait oublié. Au fil des chapitres sa vision se transforme et elle modifie son rythme de vie. Liz s’ouvre aux gens et au monde.

En lisant Ce que les étoiles doivent à la nuit, Anne-Gaëlle Huon nous plonge dans l’univers de la restauration. Si vous entamez un régime, oubliez-le le temps de la lecture. Avec tous les plats qui sont cités, on salive, on a faim.

Ce que les étoiles doivent à la nuit est un roman feel-good, d’apprentissage. Anne-Gaëlle Huon y mêle avec talent le passé et le présent. Les deux fils temporels se suivent en parallèle puis se mêlent pour conclure le roman avec brio.

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