[Sélection Prix Audiolib 2021] Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, Mathias Enard

Audiolib – 14h57min
Publié le 20 janvier 2021
Lu par Vincent Schmitt
– Sélection Prix Audiolib 2021 –

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~ Résumé ~

Pour les besoins d’une thèse sur « la vie à la campagne au XXIe siècle », l’apprenti ethnologue David Mazon a quitté Paris et pris ses quartiers dans un modeste village fictif au bord du Marais poitevin. Logé à la ferme, bientôt pourvu d’une mob propice à ses investigations, s’alimentant au Café-Épicerie-Pêche et puisant le savoir local auprès de l’aimable Maire – également fossoyeur –, le nouveau venu entame un journal de terrain, consigne petits faits vrais et mœurs autochtones, bien décidé à circonscrire et quintessencier la ruralité. Mais déjà le Maire s’active à préparer le Banquet annuel de sa confrérie – gargantuesque ripaille de trois jours durant lesquels la Mort fait trêve pour que se régalent sans scrupule les fossoyeurs – et les lecteurs – dans une fabuleuse opulence de nourriture, de libations et de langage. Car les saveurs de la langue, sa rémanence et sa métamorphose, sont l’épicentre de ce remuement des siècles et de ce roman hors normes, aussi empli de truculence qu’il est épris de culture  populaire, riche de mémoire, fertile en fraternité.

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~ Mon avis ~

Et voilà, nous y sommes. C’est la dernière chronique pour le Prix Audiolib 2021. Dix lectures audio, finalement, ça aura passé rapidement ! J’avais peur de ne pas finir avant le déménagement et pourtant j’ai réussi. 🙂

La lecture du titre, Le banquet de la confrérie des fossoyeurs, m’a tout de suite intriguée. Je l’ai donc gardé pour la fin, pensant terminer ce prix sur une bonne note.

La première partie présente David, un anthropologue, parti s’enfouir dans un village reculé pour terminer sa thèse. Il note tout : ses impressions, ses rencontres avec les habitants, diverses anecdotes, etc. Si au premier abord cette partie peut sembler laborieuse à la vue de la diversité des personnages et de leurs histoires, finalement, c’est celle qui m’a le plus plu. La deuxième partie lance le banquet. Ca a été lourd à digérer… A la fin je ne pensais même plus écouter un roman mais un catalogue d’énumération, un étalage d’érudition… Je me suis perdue.

Je ne pourrai donc dire que j’ai apprécié cette écoute. Dès le départ, je n’étais pas convaincue et plus j’avançais dans le roman, plus j’avais envie qu’il se termine (ou qu’il commence réellement !). Mais je n’ai eu que 14 heures de souffrance…

La voix de Vincent Schmitt ne m’a pas plus marquée que cela. Je dirai que sa lecture doit totalement collée au personnage de David car dès le début il m’a semblé antipathique. A croire que vivre dans un village est une tare, un objet d’étude… Alors oui, il y a du sarcasme, de l’ironie. Mais parfois le dosage n’est pas bon. Je ne retiendrai pas ce livre audio.