Persona, Maxime Girardeau

Persona

Broché – 430 pages
Publié le 12 février 2020
Mazarine Editions
– NetGalley –

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~ 4e de couverture ~

Un homme est retrouvé horriblement mutilé dans un bâtiment désaffecté du centre hospitalier Sainte-Anne à Paris. Pour Franck Sommerset, commissaire à la Crim’, c’est le début d’une enquête étrange et singulière.
Étrange, car ce n’est pas une série d’homicides au sens propre du terme à laquelle il se trouve confronté  : toutes les victimes sont encore en vie, mais elles ont été torturées et «  enfermées  » en elles-mêmes.
Singulière, car pour comprendre, Franck Sommerset va devoir plonger dans l’univers des nouveaux maîtres du monde – les grands du numérique qui maîtrisent nos vies immatérielles.
C’est au cœur de Paris, dans ces tréfonds et au-delà, que Franck va suivre la piste de ce qui ressemble à une vengeance frénétique, folle et pourtant méthodique, où s’affrontent deux mondes, un nouveau qui se persuade de sa toute puissance et un ancien qui ne veut pas mourir…

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~ Mon avis ~

Persona ne faisait pas parti des livres que je devais acheter à la suite du confinement. Et puis, sur la page Facebook de ma libraire, je vois passer un court post parlant de ce roman et cela a suffi à m’intriguer.

Je rappelle que pendant deux mois, j’ai été incapable de lire une enquête policière et que depuis que nous avons le droit de sortir sans attestation, ce plaisir me revient petit à petit.

A Paris, un homme est retrouvé mutilé, torturé, handicapé. Le commissaire Franck Sommerset est dépêché sur l’enquête et le temps presse : le tortionnaire ne semble pas vouloir s’arrêter à une seule victime. Si meurtre, il n’y a pas, le crime est atroce, il change la vie de ses victimes, les enfermant en elles-mêmes.
A travers Persona, Maxime Girardeau nous plonge dans une enquête des plus sordides au coeur d’un nouveau monde : celui du numérique et des puissants.

A la lecture du résumé, j’étais très enthousiaste. Des crimes atroces, une enquête dans les hautes sphères, cela était prometteur. Néanmoins, je n’ai pas accroché comme je le pensais. J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de longueurs, notamment au début. Je comprends parfaitement qu’il faille poser les fondations, le contexte de l’histoire. Mais les cent premières pages sont longues et on ne voit pas tout de suite le lien entre les personnages.

L’implication d’Elga dans l’enquête policière est un peu invraisemblable même si j’ai pas mal apprécié ce personnage et sa relation entre elle et le commissaire Sommerset.

Malgré ces imperfections, le fond de l’histoire est intéressant. Et c’est là que je sors frustrée de cette lecture car je ne peux pas dire que j’ai détesté. J’ai aimé suivre l’enquête, malgré le fait que je décrochais par moment, et j’ai trouvé que les tortures sur les victimes étaient bien décrites. Mais je n’en sors pas ravie non plus.

Bref, c’est une lecture partagée… Cependant, j’ai senti énormément de potentiel pour l’auteur, Maxime Girardeau. Persona étant son premier roman, je me pencherai sur la suite de ses écrits pour voir l’évolution.

7 commentaires

  1. J’ai eu le même sentiment, même si c’est plus la fin qui m’a perturbée, car je l’ai vraiment tirée par les cheveux. Ce voyage en Amérique du Sud semble improbable. Et tu as raison, la présence d’Elga au centre de l’enquête est un peu étrange, même si j’ai aimé son personnage.
    ce roman aurait pu être meilleur, et j’espère que ce sera le cas pour les prochains de cet auteur, qui est tout de même talentueux, avec un bon potentiel 😉

    Aimé par 1 personne

    • J’ai aimé la présence d’Elga mais elle arrive à s’incruster quand même facilement dans une enquête de grande envergure ! ^^
      Oui la fin en Colombie est un peu énorme à croire… surtout avec la police colombienne et la CIA dans le coup… :/ Mais on dira que ce sont les défauts du premier roman. 😉

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