L’ombre de l’autre, Fabio M. Mitchelli

Broché – 432 pages
Publié en octobre 2018
Editions La Bête Noire
Exclusivité France Loisirs

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~ 4e de couverture ~

Metz, de nos jours. Le corps d’une étudiante de 18  ans est découvert sur le bord de la Moselle. Quelques jours plus tard, une jeune caissière de supermarché est également retrouvée assassinée. Les enquêteurs de la police judiciaire concluent que les éléments pourraient lier les deux meurtres. Nommé par le procureur de la République, le juge d’instruction Magnan confie l’enquête au commandant Samuel Steiner, encore auréolé du succès de sa dernière affaire. Alors que s’ouvre le retentissant procès de Francis Heaulme, l’officier de la police est troublé : le mode opératoire du tueur en série ressemble étrangement à celui des récents meurtres. Un ami psychanalyste met alors Steiner en relation avec Pierre-François Le Gall, l’x-gendarme qui a mis un terme à l’escalade meurtrière de Heaulme en accomplissant l’exploit d’entrer dans la tête du tueur. Steiner compte bien en faire autant..

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~ Mon avis ~

Dès sa sortie, j’ai vu nombre de très bonnes chroniques sur L’ombre de l’autre de Fabio M. Mitchelli. C’est donc sans hésitation que je me suis procurée ce roman. Néanmoins, ma PAL titanesque étant ce qu’elle est, j’ai mis près d’un an après l’achat pour me plonger dans cette intrigue.

J’ai eu beaucoup de mal à me plonger dans l’intrigue. Pourtant, l’histoire d’un copycat des meurtres du « routard du crime » était plutôt tentante. La plume de l’auteur est également fluide et les quatre-cents pages ont vite été dévorées. Cependant, j’ai plus eu l’impression de lire une succession d’articles relevant des faits divers, qu’un véritable roman policier. Le côté journalistique m’a beaucoup ennuyée et au lieu de lier les chapitres, il me faisait plutôt décrocher de ma lecture.

En revanche, comme je l’ai dit, la plume de Fabio M. Mitchelli est fluide et agréable à lire. La base de l’intrigue est intéressante et l’angle choisi par l’auteur, à savoir la psychologie des tueurs est tortueux à souhait. De plus, s’appuyer sur des faits réels (le procès de Francis Heaulme) est toujours un plus pour le genre policier.

C’est pour cela que je suis déçue de ne pas avoir été aussi emballée dans ma lecture. Ce roman avait tout pour me plaire, mais l’inclusion du journaliste dès le départ, me coupait dans mon élan. Néanmoins, je ne doute pas que L’ombre de l’autre trouve son public.