[Masse Critique] Un souffle d’indépendance, Alain Leblanc

Un souffle d'indépendance

Broché – 416 pages
Publié le 20 juin 2019
French Pulp Editions
– Masse Critique Babelio –

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~ 4e de couverture ~

Partagée entre dépendance amoureuse et besoin de liberté, Marianne est en quête d’un difficile équilibre. Rebelle et volontaire, engagée dans les grands combats pour le droit à l’avortement et le refus de la banalisation du viol, elle incarne, de l’indépendance algérienne à mai 68, des années Peace and love aux années sida et jusqu’à la décennie 2000 avec la lutte contre l’excision, la fin de la société patriarcale et l’irrésistible ascension d’une génération de femmes bien décidées à ne plus subir leur sort avec fatalisme.
Un souffle d’indépendance peint les convulsions d’une société française en pleine mutation et salue la conquête de la femme moderne de la seconde moitié du XXe siècle.

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~ Mon avis ~

Quand j’ai reçu Un souffle d’indépendance, j’ai été ennuyée. Non, pas parce que le livre ne m’intéressait pas (sinon je ne l’aurai pas demandé lors de la Masse Critique de Babelio de septembre) mais plutôt parce qu’il s’agissait d’un dernier tome d’une trilogie. Ennui vite évaporé quand j’ai compris qu’on pouvait le lire sans connaître les deux premiers tomes (ouf !!!).

Dès les premières pages, Alain Leblanc nous plonge dans l’action de l’Histoire. Nous sommes au début des années 1960, en pleine guerre d’Algérie. Puis on enchaîne avec la révolution estudiantine de mai 1968, la guerre d’Indochine, la libération des mœurs (légalisation de l’avortement, démocratisation de la pilule contraceptive, criminalisation du viol, …).

Le roman est centré sur Marianne, étudiante en droit, elle prend part aux conflits sociétaux de l’époque. Les personnages féminins de Un souffle d’indépendance veulent que les choses changent, prennent part aux combats, insufflent un souffle nouveau à la société. Les personnages masculins ne sont pas en reste. Ils prennent part aux causes féministes, eux aussi.

La plume de l’auteur est fluide, agréable à lire et il est difficile de lâcher le roman une fois que l’on est plongé dedans. D’ailleurs je l’avais pris pour le quart d’heure de lecture quotidienne et j’ai vite laissé tomber, tellement j’étais frustrée au terme des quinze minutes de ne pouvoir continuer à lire !

Alain Leblanc entremêle parfaitement ses personnages à l’Histoire contemporaine de la France. Parfois on se demande même si ses personnages n’ont pas réellement existé pour prendre part aux évolutions de la société.

Un grand merci à Babelio et à French Pulp Editions pour l’envoi de ce roman qui m’a donné envie de découvrir les aïeules de Marianne dans les deux premiers tomes de cette série, Les Conquérantes.

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