P.A.I. 2018 – Immortel Ad Vitam, Cécile Pommereau

Immortel Ad VitamTitre original : Immortel Ad Vitam

Auteure : Cécile Pommereau

Editions : Noir d’Absinthe

Paru le : 30 avril 2018

Format lu : Numérique (167 pages)

4e de couverture :

Fred n’est pas un loup-garou, ni un ange gardien. Il n’est pas de ces pâles suceurs de sang qui font tomber comme des mouches des lycéennes au brushing impeccable. D’ailleurs, tout le monde sait que ces bestioles-là n’existent pas. Fred a un physique banal et les poches trouées. Il n’arrive pas à garder une fille plus de trois semaines et sort de prison. Pour couronner le tout, c’est le jour où il essaie de se foutre en l’air qu’il apprend qu’il est immortel. Fred n’a pas de chance.

Jean, lui, est flic. Il pensait avoir tout vu après trente ans passés a la Crim’. Mais voilà qu’un beau jour, un de ses cadavres se paye le luxe de se tirer de la scène de crime. Pour lui c’en est trop et il est bien décidé à le retrouver. Il ne manquerait plus qu’il parte en retraite avec une affaire non élucidée…


J’ai lu ce livre dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus pour la catégorie Imaginaire.

J’avais eu un coup de coeur pour l’extrait d’Immortel ad vitam lors des présélections.

La couverture présente très bien les personnages et la situation initiale du roman : Fred, un ex-pompier qui a tout perdu, veut se suicider et Jean, policier à la Crim’, ne s’explique pas comment un type qui se prend une balle dans la tête peut encore être en vie.

Immortel ad vitam est un roman qui entremêle plusieurs genres littéraires : entre polar et fantastique, entre feel-good et roman initiatique, le tout saupoudré d’une romance. À croire que chaque lecteur peut y trouver son compte. Cependant, la condition sine qua non est d’apprécier l’humour noir et le cynisme des protagonistes.

L’écriture d’Immortel ad vitam est fluide et dynamique : les chapitres courts, alternant les points de vue de Frédéric et de Jean, rendent la lecture agréable et rapide. Les deux narrations se complètent, nous faisant basculer d’un personnage à l’autre au seul rythme des pages.

Bien que n’étant pas évidente dans les premiers chapitres, la relation entre Jean et Fred devient de plus en plus forte au fil des pages. J’ai trouvé cette évolution intéressante et partie prenante dans l’intrigue.

Cependant, Immortel ad vitam fait partie de ces livres que l’on a du mal à chroniquer. Je me suis laissé porter par la plume de l’auteure, les pages ont défilé et pourtant je n’ai pas ressenti d’émotions fortes. Ce n’est pas un coup de coeur mais pas une déception non plus. C’est un bon roman, bien écrit, mais sans étincelles. Selon les passages, j’ai trouvé qu’il manquait un peu de profondeur.

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