Baby Doll, Hollie Overton

CVT_Baby-Doll_3101Titre original : Baby Doll

Auteure : Hollie Overton

Editions : Fayard / Mazarine

Paru le : 2 mai 2018

Format lu : Numérique (312 pages)

4e de couverture :

La nouvelle vie de Lily Riser commence un soir d’hiver glacial. Seulement vêtue d’un pyjama, elle passe la porte. Elle serre sa fille dans ses bras. Et se met à courir. Loin de la cabane dans la forêt, loin du père de Sky, de cet homme qui l’a séquestrée pendant huit ans et qui, pour la première fois, n’a pas fermé la serrure. Lily est libre, mais ce n’est pas pour autant que leur calvaire est fini. L’enlèvement et les sévices qu’elle a subis ne l’ont pas seulement marquée à vie, sa disparition a aussi détruit sa famille – surtout sa sœur jumelle qui ne s’est jamais remise de sa disparition. Tous tentent tant bien que mal de reconstruire un avenir, sans se douter qu’ils vont être à nouveau mis à rude épreuve.

Depuis sa cellule de prison, le ravisseur de Lily compte bien punir sa Baby Doll pour sa désobéissance…

Mon avis : 4 / 5

Après avoir vu Baby Doll passer plusieurs fois sur Instagram, j’ai cédé à la tentation et l’ai demandé via la plateforme NetGalley. Quelle joie lorsque j’ai vu que ma demande était acceptée !

Baby Doll relate l’histoire de Lily, enlevée à l’âge de seize ans et séquestrée pendant huit ans. Un soir, son ravisseur oublie de verrouiller la porte. Peu importe il est persuadé d’avoir bien dressé sa Baby Doll et sait qu’elle ne s’enfuira pas. Mais elle le fait, car Lily a su manipuler son manipulateur. Elle part dans la nuit froide avec sa fille et retrouve le chemin vers la maison familiale. Lily est enfin libre et retrouve ses proches. Mais est-ce réellement la fin du calvaire et le début d’une vie paisible ?

Ce qui m’a donné envie de lire Baby Doll d’Hollie Overton est justement le fait qu’on ne vit pas la séquestration de Lily mais tout l’après évasion. Souvent dans les médias, on entend parler de personnes disparues qui refont surface et… plus rien. Que deviennent-ils ? Comment se reconstruire après avoir vécu l’enfer ? Et pour les proches ? Même si c’est un grand soulagement pour eux de retrouver leur Lily (mais est-ce encore « leur » Lily ?), sa disparition a laissé de lourdes traces dans leurs vies…

Finalement, même si Lily semble avoir fait le plus difficile en s’enfuyant avec Sky, sa petite fille de six ans, on se rend vite compte que le retour à une vie « normale » est un processus long et fastidieux. Surtout aux Etats-Unis où les médias sont omniprésent.

Les chapitres courts, alternant les points de vue des différents personnages (Lily, Rick, les proches de Lily) donnent un bon rythme et une bonne dynamique à la lecture. Honnêtement je n’ai pas vu défiler les 312 pages que j’ai dévoré en deux soirées !

Pour conclure, je dirai que Baby Doll s’inscrit parfaitement dans la lignée des thrillers psychologiques.

Un commentaire

Laisser un commentaire