[Des plumes et moi] Entretien avec Julien Dregor

  • une-filiation-indesirablePouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis Julien Dregor, auteur du roman Une filiation indésirable. J’ai grandi à Liège, en Belgique. J’ai fait des études de philologie romane à Mayence. Aujourd’hui, j’ai 34 ans et j’enseigne le français dans une école internationale.

  • Que représente l’écriture pour vous ?

J’ai toujours aimé jouer avec les mots. J’écris des poèmes depuis que je suis tout petit, mais rien de sérieux. À l’université, j’ai commencé à prendre l’écriture au sérieux et j’ai écrit des textes que j’ai mis en musique. J’aime ce travail de l’assemblage des mots, comme quand on fait un puzzle. On essaie plusieurs mots, plusieurs tournures de phrases jusqu’à ce qu’on trouve celui (ou celle) qui donne aux vers exactement le sens qu’on veut leur donner. Et après, on se rend compte à quel point les mots sont en harmonie les uns avec les autres et à quel point ils sont chargé d’émotion.

Pour l’écriture d’un roman, la démarche est différente. Le jeu avec les mots est moins technique, mais le sentiment qu’on a à la fin de chaque étape d’écriture reste le même.

  • Depuis quand écrivez-vous ?

J’écris des chansons depuis une quinzaine d’année. J’ai souvent pensé à écrire un livre, mais la quantité m’a toujours effrayé. Les poèmes ont le mérite d’être court. On en voit la fin avant d’avoir commencé. Je suis d’un naturel assez impatient, et je ne pensais avoir la discipline de m’atteler à un projet de longue haleine. Jusqu’à ce jour, il y a environ deux ans, où j’ai eu l’idée et une vague impression de l’intrigue. J’ai commencé à coucher tout cela sur papier et maintenant, deux ans plus tard, mon livre est disponible.

  • Quels sont vos projets d’écriture à venir ?

Je commence un nouveau roman, un thriller. Mon premier roman était très centré sur la Belgique. Celui-ci devrait être plus international et l’intrigue plus complexe. Je ne veux pas trop en dévoiler, car je n’en suis encore qu’au tout début et j’ignore totalement où l’écriture finira par m’emmener. Si ça se trouve, le roman, quand il sera fini, sera totalement différent de ce que j’ai en tête à l’heure actuelle.

  • Êtes-vous une petit ou un gros lecteur ? Quelle place tient la lecture dans votre vie ?

Je lis beaucoup, mais je lis très lentement. J’ai toujours un livre que je suis en train de lire, mais le temps que je mets à le terminer varie entre quelques jours et quelques mois.

C’est surtout dans les grandes phases d’écriture que j’ai le plus de difficultés à lire. Ma propre histoire envahit tout mon esprit et je n’arrive pas à me concentrer sur une autre. C’est pour ça qu’en général, je dois alterner la lecture et l’écriture.

  • Avez-vous un livre préféré ?

J’en ai plusieurs. J’adore Le petit Prince de Saint-Exupéry. Dans les classiques, j’adore le Voyage au bout de la nuit (de Louis-Ferdinand Céline).

  • Quels sont vos auteurs préférés ?

Dans la littérature contemporaine, j’aime beaucoup Maxime Chattam et Andreas Eschbach. Ken Follett aussi. Comme je parle et lis aussi en allemand, il y a des auteurs germaniques que j’adore et qui ne sont pas du tout connu en France, comme Michael Kibler.

  • Quel livre ou auteur vous a donné le goût de la lecture ?

Le premier livre que je me souviens avoir lu, c’était Les trois mousquetaires (Alexandre Dumas). Je devais avoir huit ou neuf ans. Après, je n’ai plus arrêté.

  • Quel livre auriez-vous aimé écrire ?

Je ne sais pas. Je ne suis pas très jaloux en matière d’écriture. Je suis heureux quand j’ai une idée propre, et je râle quand je remarque qu’elle a déjà été exploitée, mais jusqu’à présent, il n’y a aucun livre que j’aurais voulu écrire. Sans doute parce que, s’ils sont exceptionnels, je n’imagine pas être capable d’écrire un tel chef d’œuvre. Dans le cas contraire, la question ne se pose pas.

  • Un petit mot pour la fin ?

Merci de vous intéresser à ce que je fais. Si vous avez des lecteurs qui en font autant, ils peuvent me rejoindre sur mon blog  (www.juliendregor.blogspot.de).

Interview réalisée en février 2017.

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Une filiation indésirable est disponible au format numérique sur Amazon mais aussi en format broché.

– Retrouvez Julien Dregor sur son site, Facebook et Twitter.

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