Audiolib – 20h48min
Publié le 20 octobre 2021
Lu par François-Eric Gendron
– Partenariat –
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~ 4e de couverture ~
Les promises, ce sont ces grandes dames du Reich, belles et insouciantes, qui se retrouvent chaque après-midi à l’hôtel Adlon de Berlin, pour bavarder et boire du champagne, alors que l’Europe, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, est au bord d’imploser.
Ce sont aussi les victimes d’un tueur mystérieux, qui les surprend sur les rives de la Spree ou près des lacs, les soumettant à d’horribles mutilations…
Dans un Berlin incandescent, frémissant comme le cratère d’un volcan, trois êtres singuliers vont s’atteler à l’enquête. Simon Kraus, psychanalyste surdoué, gigolo sur les bords, toujours prêt à faire chanter ses patientes. Franz Beewen, colosse de la Gestapo, brutal et sans pitié, parti en guerre contre le monde. Minna von Hassel, riche héritière et psychiatre dévouée, s’efforçant de sauver les oubliés du Reich.
Ces enquêteurs que tout oppose vont suivre les traces du Monstre et découvrir une vérité stupéfiante. Le Mal n’est pas toujours là où on l’attend.
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~ Mon avis ~
Je n’ai jamais lu de romans de Jean-Christophe Grangé pourtant ce n’est pas faute d’en avoir entendu parler. Mais la littérature est tellement riche et vaste que parfois on fait l’impasse sur certains auteurs qui, pourtant, nous tente bien ! Heureusement, la sortie en audio de Les promises chez Audiolib m’a enfin donné l’occasion de découvrir cet auteur.
La mise en place de l’intrigue de Les promises est un peu longue. Néanmoins, en version audio, on se laisse vite porter par la voix de François-Eric Gendron et quand l’intrigue décolle (dans la deuxième partie), on est totalement captivé par ce roman.
J’ai lu à droite et à gauche que Les promises est un polar historique. Mouais… Pas vraiment. On pourrait transposer l’histoire à n’importe quelle époque. C’est juste un polar qui se déroule dans l’Allemagne nazie. Cependant, l’époque étant propice aux pires sévices que l’homme peut réaliser, le roman de Jean-Christophe Grangé fonctionne très bien.
Sur le fond d’une enquête qui va se dérouler sur plusieurs années, l’auteur détaille l’horreur de la montée du nazisme puis de la Seconde Guerre Mondiale du côté allemand. La réussite de Les promises tient du trio d’enquêteurs. Trois personnages aux caractères bien affirmés et pourtant bien différents. Entre un membre de la Gestapo (Franz Beewen), un psychanalyse amant des victimes (Simon Kraus) et une aristocratique alcoolique et psychiatre (Mina Von Hassel), nous avons peu de temps mort.
Les chapitres sont courts, percutants, donnent du rythme au déroulé de l’histoire (ce qui est très appréciable dans la première partie puisqu’il se passe très peu de choses).
La voix de François-Eric Gendron colle parfaitement à cet univers sombre, glauque, poisseux de la guerre. Je noterai juste que pour les lecteurs non habitués à la langue allemande, il peut être difficile de se retrouver dans les mots laissés en allemand. Pour ma part, cela n’a pas entaché mon écoute, j’ai encore quelques restes de l’allemand LV2, et je connais les termes utilisés, notamment les grades allemands.
Pour une première découverte de la plume de Jean-Christophe Grangé, je n’ai pas été déçue et ce sera avec plaisir que je découvrirai d’autres de ses romans par la suite.
Des plumes et des livres 