Dernière fenêtre sur l’aurore, David Coulon

Broché – 248 pages
Publié le 6 mars 2015
Editions ActuSF

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~ 4e de couverture ~

« Tu n’avais que 18 ans, Aurore. Le bel âge. L’âge horrible où l’on se rend compte qu’il faudra bien mourir, un jour. »
La brigade des mineurs l’a usé. Les morts de sa femme et de sa fille l’ont détruit. À à peine 35 ans, Bernard Longbey n’est plus que l’ombre de lui-même. L’abîme s’ouvre un peu plus sous ses pas quand il se retrouve à enquêter sur l’assassinat d’une jeune étudiante. La connaissait-il ? Et pourquoi un détective privé est chargé de le surveiller, lui ? Tout est en place. L’enfer peut se déchaîner.

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~ Mon avis ~

En rencontrant l’auteur, David Coulon, j’avais été prévenue. Aurore, dans le roman, allait être malmenée. A tel point que dès les premières lignes on apprend sa mort. Je dois être un peu masochiste de vouloir lire un roman dont la morte porte mon prénom, non ?

Dernière fenêtre sur l’aurore débute avec la mort d’Aurore Boischel, 18 ans, retrouvée la gorge tranchée dans son studio étudiant en région parisienne. Les policiers de la ville de Bois-Joli vont donc mener l’enquête. A son arrivée sur les lieux du crime, Patrick Belley a la surprise de trouver déjà sur place son collègue Bernard Longbey. Deux policiers avec chacun leur jardin secret, mais un jardin sombre.

L’écriture de David Coulon est directe, incisive, sans fioriture. Il décrit précisément ce qu’il y a à voir, à imaginer sans ajouter dans le spectacle, le gore, l’horreur. A travers ses personnages, on ressent parfaitement leur détresse, leur colère, la rage et la folie.

Le rythme de Dernière fenêtre sur l’aurore est effréné, entre flashback et l’avancée de l’enquête et les tourments des protagonistes.

Dernière fenêtre sur l’aurore est un thriller court mais dense, oppressant. Dans une ambiance glauque et sinistre, David Coulon dépeint et questionne sur la misère sociale, la dépression morbide.

Un roman très noir à souhait dont on n’est pas certain de sortir indemne.

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