[Service Presse] Le souvenir de Samuel, Marie de Palet

Broché – 275 pages
Publié le 4 juin 2020
Editions de Borée
– Partenariat –

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~ 4e de couverture ~

En partance pour le STO, en Allemagne, Camille et Augustin ont pris la fuite. Après avoir sauté du train, ils se sont réfugiés pour la nuit dans une ferme, chez une femme et son fils, Samuel, qui les avait ensuite conduits au maquis…
Vingt-cinq ans plus tard, les deux amis décident d’aller rendre visite à cet homme qui leur a sauvé la vie. Mais à leur arrivée, ils sont accueillis par les gendarmes, eux aussi à la recherche du fameux Samuel, et pour le moins soupçonneux. Camille et Augustin comprennent alors que ce personnage n’est peut-être pas aussi intègre qu’ils ont pu le croire…
Quelques jours plus tard, le comportement de Martine, la fille d’Augustin, inquiète ce dernier ; pourquoi semble-t-elle si troublée depuis la disparition de Samuel ?

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~ Mon avis ~

Cela va devenir un nouveau rituel annuel : celui d’attendre la sortie du nouveau roman de Marie de Palet. J’étais très impatiente de lire Le souvenir de Samuel dont la sortie a été décalée de quelques semaines à cause de la crise sanitaire.

Comme à chaque roman, Marie de Palet nous plonge dans le passé, en campagne, à Blachère plus précisément. Si le prologue commence en pleine Seconde Guerre Mondiale, sous l’Occupation, le reste du roman se déroulera vingt-cinq ans plus tard. A l’heure où la société connaîtra de grands changements, comme l’essor des automobiles, même dans les villages, la mécanisation de l’agriculture, la modernisation des foyers.

C’est sur fond de cette période de bouleversement, que Marie de Palet relate l’histoire d’Augustin mais surtout de sa fille aînée, Martine. Samuel a sauvé la vie d’Augustin et sans savoir qu’il le côtoyait, ce même Samuel a suscité les premiers émois secrets chez Martine. On le sait, le premier amour est fort, invincible, pur mais tellement destructeur. A la mort de Samuel, Martine n’est plus la même jeune fille.

Si le titre, Le souvenir de Samuel, peut sembler doux, nostalgique, il n’en est rien. Le souvenir de Samuel, tel un fantôme planant sur la famille Villa, va les hanter pendant des années, jusqu’à ce que l’on connaisse les raisons de sa mort si soudaine et violente.

C’est donc sans surprise que j’ai passé un agréable moment de lecture en compagnie des personnages de Marie de Palet. Son écriture est toujours aussi fluide et agréable à lire, on s’immerge aisément, sans souci, dans cette époque révolue, proche et lointaine à la fois de la nôtre.