La goûteuse d’Hitler, Rosella Postorino

Poche – 384 pages
Publié le 3 juin 2020
Le livre de poche

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~ 4e de couverture ~

1943. Reclus dans son quartier général en Prusse orientale, terrorisée à l’idée que l’on attente à sa vie, Hitler a fait recruter des goûteuses. Parmi elles, Rosa. Quand les S.S. lui ordonnent de porter une cuillerée à sa bouche, Rosa s’exécute, la peur au ventre : chaque bouchée est peut-être la dernière. Mais elle doit affronter une autre guerre entre les murs de ce réfectoire : considérée comme « l’étrangère », Rosa, qui vient de Berlin, est en butte à l’hostilité des autres goûteuses. Pourtant, la réalité est la même pour toutes : consentir à leur rôle, c’est à la fois vouloir survivre et accepter l’idée de mourir.

Inspiré de l’histoire vraie de Margot Wölk, La Goûteuse d’Hitler a été couronné en Italie par le prestigieux prix Campiello.

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~ Mon avis ~

De prime abord, La goûteuse d’Hitler semblait plein de belles promesses pour un très bon moment de lecture. Sur fond de la Seconde Guerre Mondiale, on y parle d’un thème peu ou pas abordé jusque là : les femmes recrutées pour goûter tous les plats du Führer pour prévenir d’un empoisonnement. Seulement, la lecture du roman de Rosella Postorino a été une grande déception. Tellement qu j’ai survolé les cinquante dernières pages pour mettre fin à cette lecture…

Rosella Postorino nous plonge en 1943 dans le quotidien de Rosa, une jeune allemande dont l’époux est parti au front, et qui est venue habiter en campagne, chez ses beaux-parents. A l’instar d’autres jeunes femmes du village, elle devient une goûteuse d’Hitler, c’est-à-dire qu’elle est régulièrement appelée à la caserne pour goûter les plats cuisinés pour le Führer afin de s’assurer qu’ils ne soient pas empoisonnés.

D’ordinaire, les romans traitant de la Seconde Guerre Mondiale m’ont toujours passionnée d’autant plus lorsqu’ils traitent de sujets méconnus.

Dans La goûteuse d’Hitler, j’ai été bloquée par l’écriture de l’auteure que j’ai trouvée trop brouillonne. Il y a énormément de digressions ce qui fait que je perdais souvent le fil de ma lecture et ne savais plus à quelle époque on était.

De plus, la grande déception vient également du fait que ce roman apporte peu historiquement parlant. Hormis les goûteuses d’Hitler, on sait peu de choses sur le village où Rosa est partie se réfugier, les relations entre les différentes familles, etc.

La goûteuse d’Hitler est rapidement devenue une romance et ce n’est clairement pas ce que j’attendais de ce roman. Entre les plaintes de Rosa qui se languit de son mari et qui quelques pages plus loin tombe sous le charme d’un SS… Très peu pour moi.

Néanmoins, si vous cherchez une romance sur fond de la Seconde Guerre Mondiale, sans véritables apports en Histoire, vous pouvez trouver votre compte avec La goûteuse d’Hitler.

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