Bonjour les amis !
Bon, voilà le confinement touche à sa fin… Lundi, je reprends le chemin de l’école. Quelque part c’est étrange de reprendre ses vieilles habitudes. J’espère juste ne pas oublier toutes les nouvelles. Le confinement m’aura appris beaucoup de choses et même si le retour à la vie d’avant ne se fera pas en totalité, je tiens à garder cet enseignement et ne vivre comme avant.
Trêve de blabla, nous sommes vendredi et c’est le rendez-vous avec les Premières lignes de ma #VendrediLecture. Je commence justement à bouquiner Ne jetez pas les morts au compost de Catherine Secq (Librinova). Un bonheur de retrouver la commissaire Bombardier. 🙂
Bon vendredi, prenez soin de vous. 😉
Poulet grillé
– Un peu de repos vous fera du bien, Josiane. Et ne discutez pas ; c’est un ordre.
– Mais, je vous assure, Monsieur le divisionnaire, je vais très bien. je suis complètement rétablie. Et, vous savez très bien que lorsque je reste deux jours dans mon petit bocal montmartrois, je tourne en rond comme un poisson neurasthénique et suicidaire. J’ai besoin d’action et d’adrénaline, moi, sinon je n’aurais pas fait ma carrière dans la police.
– Vous n’avez qu’à profiter de ce congé pour partir quelques jours en emmenant votre petite-fille !
– Alors là, Monsieur le divisionnaire, comme dirait justement ma petite-fille Zoé, nous avons « un problème de souci » ! Sauf votre respect, ça se voit que vous n’êtes pas grand-père. Pour emmener ma petite-fille, encore faudrait-il que ce soit une période de vacances scolaires, ce qui n’est pas le cas. Sa mère ne voudra jamais lui faire rater l’école et je serai encore obligée de lui donner raison. Non, non, prendre des vacances toute seule ? Je préfère rester ici à faire de la paperasserie. Avec un peu de chance, on aura bien un petit meurtre à élucider, pendant les saints de glace.
– Ecoutez Josiane. Dans l’affaire des gitans, vous avez failli laisser votre peau et moi j’ai failli perdre mon meilleur élément. Ça justifie largement que vous preniez votre temps aujourd’hui pour reprendre le travail. J’ai besoin de vous, mais en pleine forme !
Des plumes et des livres 