[Coup de 💖] Journal d’un amour perdu, Eric-Emmanuel Schmitt

Broché – 256 pages
Publié le 4 septembre 2019
Editions Albin Michel

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~ 4e de couverture ~

« Maman est morte ce matin et c’est la première fois qu’elle me fait de la peine. » Pendant deux ans, Eric-Emmanuel Schmitt tente d’apprivoiser l’inacceptable : la disparition de la femme qui l’a mis au monde. Ces pages racontent son « devoir de bonheur » : une longue lutte, acharnée et difficile, contre le chagrin. Demeurer inconsolable trahirait sa mère, tant cette femme lumineuse et tendre lui a donné le goût de la vie, la passion des arts, le sens de l’humour, le culte de la joie.
Ce texte explore le présent d’une détresse tout autant que le passé d’un bonheur, tandis que s’élabore la recomposition d’un homme mûr qui n’est plus « l’enfant de personne ». Eric-Emmanuel Schmitt atteint ici, comme dans La Nuit de feu, à l’universel à force de vérité personnelle et intime dans le deuil d’un amour. Il parvient à transformer une expérience de la mort en une splendide leçon de vie.

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~ Mon avis ~

J’ai découvert Journal d’un amour perdu d’Eric-Emmanuel Schmitt lors de son passage dans La grande librairie fin septembre (je crois !). Bien sûr je connaissais déjà l’auteur de nom mais je n’avais encore lu aucun de ses romans. En l’entendant parler de ce livre, qu’il a écrit suite au décès de sa mère, une multitude de sentiments, de souvenirs sont remontés en moi. Si l’auteur pouvait me toucher à ce point rien qu’en parlant quelques minutes de son livre, qu’est-ce que ça doit être en le lisant !

J’ai profité de son passage à Senlis pour une séance de dédicace en novembre dernier pour me procurer ce Journal d’un amour perdu. Une rencontre merveilleuse avec un auteur à l’écoute des lecteurs même si c’est toujours un peu rapide (et comme il l’explique dans son livre, lui-même est frustré de ce laps de temps restreint). Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, mais j’ai eu un coup de foudre littéraire pour cet auteur sans même avoir ouvert son ouvrage !

Journal d’un amour perdu n’est donc pas un roman. C’est une autobiographie d’Eric-Emmanuel Schmitt sur la période qui a suivi le décès de sa mère il y a trois ans. Point de chapitres ni de longues envolées lyriques, ici, l’auteur laisse libre court à ses pensées. Une phrase, une anecdote, un sentiment fort. Il écrit à coeur ouvert.

Journal d’un amour perdu est le journal d’un deuil, d’une nouvelle vie à construire avec l’absence de l’être cher, de la période où l’enfant n’est plus l’enfant de quiconque, où l’adulte règle ses comptes avec l’enfant qu’il était.

J’ai été très touchée, émue en lisant ce livre. Il a fait écho aux deuils que j’ai traversés. Eric-Emmanuel Schmitt met des mots sur cette période de ma vie où j’en étais incapable.

Journal d’un amour perdu est un livre qui fait du bien car il est authentique. La plume d’Eric-Emmanuel Schmitt est merveilleuse, son livre contient de belles phrases qui trouvent écho en nous et nous font du bien.