Bonjour les amis !
J’espère que vous allez tous bien.
Je ne sais pas vous, mais je commence à trouver le temps long ! Mais bon, c’est pour notre bien à tous alors on prend son mal en patience. 🙂
Je vous retrouve ce vendredi pour vous partager les Premières lignes de ma #VendrediLecture qui est toujours W3 : Le sourire des pendus de Jérôme Camut et Nathalie Hug (Le livre de poche). Et oui, même moi, j’avance lentement dans ma lecture pendant le confinement… 😉
Bon vendredi !
Prenez soin de vous.
Paris, juillet 2002
L’homme composa le code d’ouverture de la porte d’un immeuble de l’avenue de Friedland, se faufila sans un bruit jusqu’au dernier étage, et grimpa sur les toits par une lucarne du couloir. Entièrement vêtu de noir, une cagoule sur la tête et le tour des yeux noirci au charbon, il se confondait avec la nuit.
Sur l’arrière du bâtiment, il attacha une corde à un conduit de cheminée contre lequel il s’installa pour observer les jardins de sa cible, l’avocat d’affaire Eric Moreau.
Près de trois heures durant, l’homme eut le loisir d’étudier les lieux où se tenait une fête, les allées et venues, et il prit de nombreux clichés.
Aux alentours de 1 heure, il composa un message sur son portable et se laissa glisser le long du filin qu’il abandonna contre le mur. Les serveurs achevaient de débarrasser le jardin et la terrasse. En se glissant derrière les haies, il parvint au plus près de l’entrée. Cinq minutes plus tard, il était dans la place, trouvait une cachette sous une table recouverte d’une nappe et attendait que la maison s’endorme.