La traversée des mensonges, Joseph Agostini

Broché – 176 pages
Publié le 6 janvier 2020
Editions Envolume
– Masse Critique Babelio –

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~ 4e de couverture ~

Les mensonges laissent leurs traces sur nos histoires de vie, comme l’écume sur la mer. Lorsque Fabienne demande à ses quatre enfants d’accompagner le corps de leur père vers son dernier voyage, de Marseille à sa Corse natale, l’un d’eux n’est pas au rendez-vous. Peut-on en finir avec les tricheries de l’existence ? Comment se délester du poids du secret ?
Un roman désarmant sur une famille corse, ses paradoxes, ses déchirures. Un livre inoubliable et universel sur la couleur des sentiments.

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~ Mon avis ~

J’ai pu lire La traversée des mensonges de Joseph Agostini grâce aux Editions Envolume, par le biais de la Masse Critique de Babelio.

Claude Santini vient de mourir à Marseille. Fabienne, son épouse, ainsi que ses enfants accompagnent le patriarche dans sa dernière traversée vers son île natale, la Corse. Mais c’était sans compter sur les non-dits, les mensonges, les rancœurs que chaque membre de la famille a gardé au plus profond de leur être. Cet ultime voyage du mort est l’occasion pour les vivants de se confronter à ce qu’a été leur vie aux côtés du défunt.

Je n’ai pas pu lâcher La traversée des mensonges avant de lire le fin mot de l’histoire. A peine commencé, je n’ai pu arrêter ma lecture qu’en tournant la dernière page.

La plume de Joseph Agostini, que je ne connaissais pas du tout, m’a totalement envoûtée et je me suis sentie aux côtés des personnages de son premier roman. L’un des personnages est la Corse en elle-même. L’île de Beauté est au centre de la vie des personnages. Elle est une identité, une terre, un nationalisme pour certains d’entre eux.

Pour un premier roman, Joseph Agostini m’a convaincue en m’impliquant dans cette histoire familiale où les non-dits des Santini rappellent les non-dits et les secrets enfouis dans n’importe quelle famille y compris la nôtre.