[Des plumes et moi] Entretien avec David et Alexandre Rousseau

Bonjour à tous !

C’est un fait exceptionnel qui ne se reproduira peut-être pas de sitôt : deux interviews en deux semaines !

Il faut dire que je ne m’attendais pas à avoir les réponses de cette interview aussi rapidement mais une fois reçue, je n’ai pas non plus la patience de laisser se passer plusieurs jours.

C’est donc une nouvelle fois deux auteurs, deux frères, David et Alexandre Rousseau qui pour aujourd’hui ont accepté de répondre à quelques unes de mes questions. Deux auteurs qui vous disent forcément quelque chose puisque j’ai chroniqué leur premier roman Divine Corruption : Déviance hier !

Je vous laisse en compagnie de ces deux frères aussi complémentaires que talentueux.

  • Pour les lecteurs qui ne vous connaissent pas, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Bonjour, David, alias le grand broth, auteur de Divine corruption : Déviance et co-auteur du lore du jeu de plateau L’Ordre de Veiel, j’aide aussi sur ce dernier projet de façon ponctuelle.

Bonjour aussi, Alexandre, alias le petit broth, créateur du jeu de société L’Ordre de Veiel et co-auteur de Divine Corruption. Je suis aussi créateur de jeu vidéo à titre associatif sur mon temps libre et jeune papa d’une poupounette aux yeux bleus.

Divine-Corruption-alexandre david rousseau

  • Comment se déroule l’écriture d’un roman à quatre mains ? Comment se sont répartis vos rôles ?

De façon très simple, David est à l’origine de l’histoire de Divine corruption, il a d’abord écrit la base du manuscrit avec l’aide ponctuelle de la famille et des amis afin d’avoir un premier jet qui tient «  à peu près » la route.

Alexandre a rejoint le projet, il s’est imprégné du roman afin de développer l’univers créé par David tout en apportant son grain de sel. Notamment le narrateur, la cohérence des personnages, une partie de l’état psychologique de Nève et plusieurs passages que nous avons retravaillé  entièrement à deux.

 

  • Divine Corruption : Déviance est le premier tome d’une trilogie. Avez-vous déjà le plan des différents tomes de défini ?

Oui et non, nous avons un gros plan d’ensemble. Je sais où je veux et dois aller, mais de la dire quel chemin je vais emprunter … De plus, je suis très volatile dans mes écrits et il arrive régulièrement qu’une situation en amène une différente et que le résultat final soit aux antipodes de mes prévisions.

 

  • Pourquoi avoir choisi d’autoéditer votre roman et de vous être tournés plus particulièrement vers le financement participatif ?

Car il est extrêmement dur de percer dans le milieu de l’édition à compte d’éditeur,  la qualité de vos écrits ne suffit pas, il faut aussi de la chance et de la patience (un délai de 6 mois minimum pour une réponse). Sans compter tous les problèmes liés aux maisons d’édition à compte d’auteur.

Bref, s’autoéditer c’est la liberté de disposer de son travail comme on l’entend même si cela implique plus de difficultés. Et puis, c’est extrêmement gratifiant de vendre soi-même le livre dont on a réalisé l’intégralité, de la première de couverture à la quatrième.

Pour conclure sur la question, nous avons choisi le financement participatif par pur pragmatisme face à la réalité économique. Vivre de nos créations est un rêve fou et nous savons qu’il nous sera impossible de le faire sans le soutien de notre public actuel et futur. Nous comptons sur vous !

 

  • C’est déjà la dernière question. Avez-vous un dernier mot pour vos lecteurs et peut-être futurs lecteurs ?

Oui bien sûr ! Divine corruption est le fruit du travail de deux frères indépendants. Chaque lecture, chaque retour, chaque commentaire sont un petit coup de pouce afin de nous aider à réaliser notre rêve, pouvoir partager toujours plus nos créations avec vous.

Alors si vous appréciez nos créations, notre univers, pensez à partager autour de vous. Cela reste et restera la meilleure façon de remercier les créateurs.

Interview réalisée en avril 2018.

2 commentaires

  1. Bref peu de questions mais amplement suffisant, l’essentiel y est dit. La complémentarité s’y voit et après avoir lu ta chronique, j’ai bien envie de me l’offrir en broché dans l’année. Disons au plus tard pour Noël. Je ne manquerai pas par la suite de partager, comme je viens là de le faire sur mon blog wordpress. Car ils ont bien fait de le rappeler, il n’y a que par le retour des lecteurs qui participent en partageant que l’on peut en vivre, édités ou auto édités d’ailleurs.

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