[Des plumes et moi] Entretien avec Alain Léonard

Bonjour les bookineurs !

J’espère que vous allez bien en ce premier week-end d’été (si si le printemps qui n’a pas commencé est déjà fini !). Pour ce week-end, je vous propose de le passer en compagnie d’un auteur dont j’ai beaucoup aimé les derniers romans publiés aux Editions de Borée. Son dernier-né, Puis sont venus les jours sombres, nous plonge dans la Seconde Guerre Mondiale où deux frères jumeaux vont prendre des chemins opposés. L’auteur du mois est bien Alain Léonard. Toujours richement documentés, ses romans sont une plongée dans l’Histoire où l’auteur nous fait découvrir des histoires, des événements peu abordés.

Belle journée à tous !

  • Bonjour Alain. Pouvez-vous vous présenter pour celles et ceux qui ne vous connaissent pas ?

Bonjour à tous. Je suis actuellement infirmier dans un hôpital de Clermont-Ferrand que je vais quitter cette année pour prendre, à désormais 60 ans, une retraite que je pense bien méritée. Ma vie d’adulte a débuté avec une carrière militaire de 20 ans, qui m’ a emmené à de nombreux endroits, en France comme à l’étranger. Père de trois enfants, grand-père de quatre, je vis actuellement sur les pentes des volcans d’Auvergne.

  • Que représente l’écriture pour vous ? Depuis quand écrivez-vous ?

Si vous le voulez bien, je vais prendre cette question à l’envers.

Depuis quand ? Depuis toujours je crois. Cela a commencé sur les bancs de l’école, avec mes rédactions fleuve. Puis, lorsque j’étais militaire, en écrivant de longues lettres à mon épouse restée en France. Un premier ordinateur avec traitement de texte, une première phrase, et mon premier roman voyait le jour. C’était en 2000. Cette histoire est restée 16 ans dans un tiroir, avant qu’une rencontre fasse qu’il arrive, malgré moi, sur le bureau d’un éditeur. L’engrenage venait de se mettre en route.

Que représente l’écriture pour moi ? C’est désormais une partie importante de ma vie, je peux même parler d’addiction. Je ne peux pas passer un jour sans écrire ou, tout au moins, si l’inspiration n’est pas là, me relire, me corriger…

  • Votre dernier roman, Puis sont venus les jours sombres, est paru en avril dernier aux Editions de Borée. pouvez-vous nous en parler ?

Dans mon huitième roman aux Editions de Borée, j’évoque le destin de deux frères jumeaux, inséparables, qui, lors de l’occupation allemande de notre pays, vont prendre deux chemins diamétralement opposés.

Lire ma chronique sur Puis sont venus les jours sombres

  • D’où vous est venue l’inspiration pour ce roman ? Quel a été le point de départ ?

J’ai toujours aimé les sujets qui ont été peu abordés, voire tabous. Il me semblait qu’il serait intéressant de savoir comment deux personnes, fusionnelles au départ, peuvent prendre des chemins différents, en fonction de leur perception d’un événement. Cette opposition est renforcée par la présence au milieu de ce duo, d’une mère qui aime, et ne juge pas. Pour ce roman il n’y a pas eu, comme pour d’autres, un point de départ particulier. Simplement l’envie de traiter ce sujet. Avec peut-être une question en suspend : si j’avais eu vingt ans dans les années 40, qu’aurais-je moi-même fait ? Résisté ? Collaboré ? Ou tout simplement rien ?  Personne ne peut le savoir. Et surtout, personne ne peut juger.

  • Comment vous organisez-vous pour écrire vos romans ? Suivez-vous un plan prédéfini ou laissez-vous la place à l’imprévu au cours de l’écriture ?

Je n’ai pas d’organisation particulière. J’ai un sujet de départ, un lieu, une époque…Puis je laisse mes personnages évoluer et me guider. J’ai bien essayé ds suivre un plan, au début. Mais j’y ai vite renoncé. Je fonctionne au coup de cœur, à l’inspiration du moment.

  • Avez-vous des projets d’écriture à venir ?

Plein !  Le roman de 2025 se trouve déjà chez mon éditrice ; celui de 2026 est en cours de correction ; et celui de 2027 en cours d’écriture. Est-ce assez bien répondu ? Ne me demandez de vous révéler les sujets abordés, c’est un secret que je garde pour moi pour le moment. Je peux néanmoins vous révéler le titre du roman de 2025 : Nos enfances volées.

  • Merci beaucoup d’avoir répondu à mes questions. Avez-vous un petit mot pour la fin ?

Je conclurais en disant que, vous l’avez compris, j’aime écrire. Mais ce que j’adore par dessus tout, c’est quand un lecteur me dit qu’il a aimé mon livre, que je lui ai fait ressentir des émotions. C’est pour mes lecteurs que j’aime écrire.

Interview réalisée en mai 2024.

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