Lizzie – 11h03min
Publié le 12 octobre 2023
Lu par Emmanuel Lemire
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~ Résumé ~
La suite du roman phénomène d’Antoine Renand.
Plusieurs années après l’affaire Alpha, c’est dans une unité toujours traumatisée que Margot Tréabol rencontre le commandant Euvrard pour intégrer le 2e district de police judiciaire, la » brigade du viol « .
Accompagnée de son collègue Théo, Margot mènera l’enquête dans le milieu des discothèques, où un prédateur pique des jeunes femmes avec des seringues remplies de GHB, avant d’abuser d’elles.
Parallèlement à cette traque, Serflex, un violeur en série qui sévissait par cycles depuis vingt-cinq ans, réapparaît. Son mode opératoire : écrire à ses futures victimes pour les prévenir qu’un jour il s’en prendra à elles. Dans un mois ? Un an ? Dix ? Afin de les plonger dans la terreur ; dans une torture psychologique, avant la potentielle torture physique.
Pour les forces de police, ce monstre demeure un mystère. Y compris pour un ancien flic, ayant autrefois travaillé sur ce dossier : Anthony Rauch.
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~ Mon avis ~
Si je vous propose les chroniques de la duologie de L’empathie dans l’ordre, en réalité je les ai audiolus dans le sens inverse. C’est avec ce second tome que j’ai découvert la plume d’Antoine Renand, mis en voix par Emmanuel Lemire (Lizzie).
Lire ma chronique sur L’empathie d’Antoine Renand
Quelques années après l’affaire Alpha, Margot intègre la brigade du viol. Accompagnée de son collègue, Théo, ils enquêtent sur un homme qui drogue ses victimes au GHB avant de les violer. En parallèle de cette enquête, Serflex, un homme qui envoie des lettres de menaces à de nombreuses femmes avant de s’en prendre à elles ou non, sévit depuis 25 ans.
Dès les premiers chapitres, Antoine Renand nous plonge dans une atmosphère noire, angoissante. Une fois de plus, l’auteur a creusé la psychologie de ses personnages au point où leurs histoires deviennent une part essentielle du récit, chacun d’entre ayant sa part d’ombre, sa part de souffrance et cela contribue à l’avancée du roman.
De nombreuses références sont faites au premier tome mais cela ne m’a pas gênée dans la compréhension de L’empathie, tome 2. Au contraire, ce n’est que par touche.
La construction de L’empathie, tome 2 suit le modèle de son prédécesseur. L’auteur n’hésite pas à décrire des scènes glauques, de violence tout en nuançant avec des moments plus intimes. Une fois de plus les chapitres s’enchaînent jusqu’à la fin où le rebondissement final nous retourne le cerveau !
La voix d’Emmanuel Lemire s’accorde avec cette ambiance oppressante, ces scènes si difficiles à supporter mais aussi ces moments plus tranquilles. Le comédien donne vie, amplifie les émotions créées par Antoine Renand avec brio.
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Des plumes et des livres 