La reine des enfers, Bea Fitzgerald

Relié – 448 pages
Publié le 16 mai 2024
Editions Nathan Romans

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~ 4e de couverture ~

Vous pensez que Perséphone a été kidnappée par Hadès et retenue aux Enfers ? Détrompez-vous : elle s’y est précipitée. Hors de question pour la jeune déesse d’accepter le mariage arrangé auquel ses parents la destinent !
Maintenant, elle doit convaincre Hadès de l’aider. Ce n’est pas une mince affaire : le dieu des Enfers est à la fois arrogant, franchement hostile – et horriblement sexy.
Mais pour gagner sa liberté et conquérir son pouvoir, Perséphone est prête à prendre tous les risques…

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~ Mon avis ~

Rien que l’objet-livre mériterait une chronique à lui tout seul. Il faut dire que les Editions Nathan Romans offre un bel écrin pour La reine des enfers de Bea Fitzgerald. De la couverture au jaspage, c’est bien cela qui a attiré mon regard. Puis lors d’un LAM un mercredi soir, j’ai craqué après la présentation d’une lectrice. La reine des enfers avait tout pour me plaire : une romance slow burn, des dieux grecs et pas de smut. De quoi mettre mon cerveau en pause après beaucoup de romans noirs qui m’ont laissées perturbée.

La reine des enfers est une réécriture du mythe d’Hadès et Perséphone. L’autrice, Bea Fitzgerald, a respecté les mythes grecs et les caractéristiques des dieux, ce qui est appréciable car on n’est pas dans une réinterprétation totalement libre et atypique. Cependant, l’originalité de ce roman est qu’il est du point de vue de Coré/Perséphone donc un point de vue critique et féministe. La jeune déesse s’aperçoit des comportement s problématiques de certains dieux, en particulier Zeus qui apparaît comme étant un patriarche macho, égoïste et très détestable.

La reine des enfers met en avant la vie des femmes en tant que déesses, les violences physiques et morales sont elles sont les victimes. Dans un même temps, le harcèlement entre les hommes est aussi présent, les apparences sont parfois trompeuses et la guerre a laissé des traces indélébiles.

L’alchimie entre les deux protagonistes, Hadès et Perséphone, se dessine très progressivement au fil des chapitres. J’ai beaucoup aimé suivre cette évolution, même si parfois on peut être frustrée que les événements n’avancent pas suffisamment, stagnent par moment, faire de cette romance un slow burn est une excellente idée. J’ai notamment beaucoup apprécié les dialogues entre les deux personnages, très drôles et mémorables, qui montrent la complicité naissante entre eux.