[Des plumes et moi] Entretien avec Gérard Saryan

Bonjour les bookineurs !

J’espère que vous allez bien. Si en 2022, je n’ai pas pu maintenir les interviews mensuelles, je compte bien reprendre cette belle habitude pour cette nouvelle année. Aussi je suis ravie que Gérard Saryan, dont le nouveau thriller est sorti il y a une semaine, ait accepté de répondre à mes questions.

Je vous laisse en sa bonne compagnie.

Bon samedi à tous !

  • Bonjour Gérard. Pouvez-vous vous présenter pour celles et ceux qui ne vous connaissent pas ?

Bonjour. Je m’appelle Gérard SARYAN, j’ai 50 ans. J’habite du côté de Lyon et travaille régulièrement sur Paris.

  • Que représente l’écriture pour vous ? Depuis quand écrivez-vous ?

J’écris régulièrement, c’est-à-dire tous les jours, depuis environ 10 ans. J’ai commencé par des nouvelles, des histoires courtes, et puis au fur et à mesure j’ai construit des intrigues plus longues, plus abouties. L’écriture est une passion, puis avec le temps, elle est devenue indispensable à mon équilibre, et je ne peux plus m’en passer.

  • Votre deuxième roman, Sur un arbre perché, vient de paraître aux Editions Taurnada. pouvez-vous nous en parler ?

Avec plaisir. Tous mes personnages sont des gens ordinaires à qui il arrive des choses extraordinaires. Et c’est comme ça que j’ai eu l’idée d’Alice. Une femme qui va se retrouver au centre d’une aventure incroyable. Vous allez rêver, voyager, vibrer, trembler, pleurer, rire ..mais je vous en dis pas plus.

Sur un arbre perché est disponible au format poche aux Editions Taurnada

  • D’où vous est venue l’inspiration pour ce roman ? Quel a été le point de départ ?

Je suis parti d’un sentiment, la culpabilité de l’adulte face à l’innocence de l’enfant. Quoi de plus terrible, de plus affreux que de perdre un gamin que l’on vous a confié ? Dès que j’ai trouvé l’angle d’approche, je me suis lancé et c’est venu naturellement. 

  • En 2020, vous avez publié aux Editions du Panthéon, Prison Bank Water, pouvez-vous nous en parler ?

Prison Bank Water, c’est mon oxygène (cocasse pour une histoire qui se passe à 200 mètres sous le niveau de la mer !). J’ai une fascination pour les prisons et cette privation de liberté mais passons… Dans ce thriller, un médecin va revenir sur une base marine où il officie et va voir des comportements changeants chez les détenus. Que s’est-il passé ? C’est ce qu’il va tenter de découvrir.

Prison Bank Water est toujours disponible aux Editions du Panthéon

  • Vous écrivez des intrigues complexes avec une multitude de personnages et d’événements. Comment vous organisez-vous pour écrire ce type de roman ? Suivez-vous un plan ?

Vous m’avez bien cerné ! Quand je me plonge dans un roman policier, c’est pour m’évader et passer un bon moment. J’adore me laisser faire, me laisser porter par les méandres de l’imagination de l’auteur. Pour répondre précisément à la question, j’établis un plan de vingt, trente, quarante pages à partir de notes que j’ai pu prendre durant des semaines (j’ai toujours un carnet à portée de main). Je travaille l’intrigue, les personnages jusqu’à ce que le résultat me convienne et je soigne tout particulièrement la fin, pour que le dénouement surprenne le lecteur et qu’il se dise « je ne m’attendais pas du tout à ça ! ».

  • Avez-vous des projets d’écriture à venir ?

Ah mais je fais partie des romanciers qui ne s’arrêtent jamais. Je viens de finir la suite de Prison Bank Water et je prépare un autre thriller. Ce sera une surprise.

  • Merci beaucoup d’avoir répondu à mes questions. Avez-vous un petit mot pour la fin ?

Un grand merci à vous pour cette interview. Votre soutien est important. Si l’on veut que le livre garde toute son importance, il faut absolument faire la promotion des auteurs, des maisons d’édition et des libraires. C’est pourquoi je vais aller à la rencontre des lecteurs dans les jours à venir. 

Interview réalisée en janvier 2023.

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