
Audiolib – 6h25min
Publié le 20 septembre 2022
Lu par Rémi Bichet et Clara Brajtman
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~ Résumé ~
Paris, Noël 2021.
Après un accident cardiaque, Mathias Taillefer se réveille dans une chambre d’hôpital. Une jeune fille inconnue se tient à son chevet. C’est Louise Collange, une étudiante venue jouer bénévolement du violoncelle aux patients.
Lorsqu’elle apprend que Mathias est flic, elle lui demande de reprendre une affaire un peu particulière.
D’abord réticent, Mathias accepte finalement de l’aider, les plongeant dès lors, tous les deux, dans un engrenage mortel.
Ainsi commence une enquête hors du commun, dont le secret tient à la vie qu’on aurait voulu mener, l’amour qu’on aurait pu connaître, et la place qu’on espère encore trouver…
Fiévreux, inattendu, exaltant, un labyrinthe d’émotions où les certitudes d’une page ne sont jamais celles de la suivante.
Suivi d’un entretien avec l’auteur
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~ Mon avis ~
A chaque sortie d’un nouveau roman de Guillaume Musso, c’est l’éternel dilemme. Vais-je craquer ou non ? Vais-je aimer ou rester sur ma faim ? Et au final, la curiosité l’emporte toujours et Angélique, le dernier-né de la plume de l’auteur n’a pas fait exception.
L’idée de départ est excellente et le thriller fonctionne bien. Le duo entre Mathias, l’ancien flic cardiaque, et Louise, une étudiante un peu (beaucoup !) casse-pieds, détonne mais fonctionne bien. Les dialogues entre les deux personnages sont drôles, décalés et touchants. Louise veut découvrir ce qui est arrivé à sa mère, retrouvée morte en bas de chez elle. La police a classé cette affaire en suicide mais Louise est persuadée que sa mère a été assassinée.
Entre Paris et Venise, Guillaume Musso nous fait voyager. Les descriptions sont toujours précises, laissent peu de place à l’imagination et propulsent le lecteur dans ces lieux (même s’ils lui sont inconnus). La plume de l’auteur est simple mais efficace, fluide, agréable et les chapitres défilent rapidement et en nombre.
En revanche, et c’est souvent le défaut des romans de Guillaume Musso (et on adhère ou on n’adhère pas), dans la dernière partie, les personnages sont délaissés au profit de rebondissements en cascade. Guillaume Musso nous amène toujours à un point de tension où on se demande comment tout cela va se démêler et c’est une avalanche de révélations, de concours de circonstances qui abondent.
L’écoute en elle-même n’en a pas été affectée, j’ai pris beaucoup de plaisir à audiolire Angélique, mais de ce fait, la fin tombe comme un couperet et me laisse perplexe. Une bonne ambiance, de bons personnages… et c’est tout ? J’aurais aimé un dénouement un peu plus développé, qui arrive plus lentement.
Concernant les narrateurs, les voix de Rémi Bichet et Clara Brajtman se complètent à merveille. Rémi Bichet prête sa voix pour l’enquête autour de la mort d’Angélique et Clara Brajtman est Angélique. A eux deux, ils ont parfaitement donné vie aux personnages, à l’intrigue et c’était un plaisir de les écouter.
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Il me tente bien !! Mais c’est souvent le défaut des Musso, il essaye toujours d’en faire trop à la fin 🥲
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Malheureusement oui, c’est le défaut de beaucoup de ses romans. Mais bon, en audio ça passe tout seul. 😉
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Oui c’est vrai qu’en audio les choses un peu irritantes passe mieux 😂
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C’est ça. 😅
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Dommage pour la fin mais ça a l’air d’être le genre de livre que j’aime bien en lecture audio, car facile à suivre.
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En livre audio ça passe tout seul, il se dévore. En papier j’aurais encore moins apprécié la fin je pense.
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