[Service Presse] Chemin de crôa, Catherine Secq

Broché – 284 pages
Publié le 19 juillet 2022
Librinova

– Service Presse –

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~ 4e de couverture ~

Des poulets qui pourchassent des corbeaux : avouez que l’idée est savoureuse, non ? Cette histoire de « volailles » prend naissance à Orléans, au bord de la Loire. C’est la Saint-Fiacre, la fête de tous les jardiniers. L’église Saint-Marceau, parée de milliers de fleurs, est prête à accueillir son habituelle foule d’admirateurs. En pleine inauguration officielle, la découverte d’un cadavre au pied du bénitier fait l’effet d’une déflagration et la traditionnelle commémoration prend subitement un ton bien plus rock and roll. Appelée en renfort par mon adjoint, il faudrait un petit miracle pour élucider cette mauvaise blague, car ici, à part les corbeaux, qui diffusent leurs ragots avec délice, le silence est la règle.

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~ Mon avis ~

Je remercie infiniment Catherine Secq pour l’envoi de son dernier polar, Chemin de crôa en août dernier, ainsi que pour sa patience pour la publication de cette chronique.

Dans cette septième enquête (déjà !), Catherine Secq emmène ses lecteurs et la commissaire Josiane Bombardier à Orléans. Bien que la série de livres concerne la policière atypique, Chemin de crôa est offre davantage de visibilité à son adjoint, Paul Holo alias Polo. D’ailleurs depuis quelques romans, nous avons pu constater que ce personnage gagnait en importance.

C’est lors des vacances forcées de Polo que ce dernier va s’apercevoir qu’un corbeau malmène les membres des Amis de Saint-Fiacre. Alertée par son adjoint Josiane demande à son homologue local d’enquêter. L’affaire est rondement et rapidement menée. Mais la commissaire parisienne est à nouveau appelée à la rescousse quand un cadavre est découvert en pleine fête des jardiniers…

Depuis maintenant sept livres, nous suivons Josiane Bombardier avec son adjoint Polo. Au fil des enquêtes, nous les voyons évoluer, apprenons à mieux les connaître. Chemin de crôa ne fait pas exception. Depuis quelques tomes, la question des origines biologiques de Paul Holo étaient en arrière-plan, elles prennent ici plus d’importances puisque c’est dans la ville qui l’a vu grandir que se déroule cette enquête.

La plume de l’autrice est toujours aussi fluide, légère, agréable à lire. Dans cette enquête où sévit un vilain volatile, Catherine Secq s’est amusée à répandre quelques expressions aviaires. Des expressions qui tombent à point nommé !

C’est toujours un plaisir de lire ce type de roman. A l’instar des enquêteurs, le lecteur mène sa propre enquête, émet ses hypothèses et au fil des chapitres découvrent de nouveaux éléments qui confortent ses soupçons ou les réfutent.

La septième enquête de la commissaire Bombardier est prenante, captivante et dépaysante. Tout du moins pour moi qui ne connait pas la ville d’Orléans. J’ai l’impression d’y être allée sans bouger de mon canapé !

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