Bonjour les bookineurs !
Comment allez-vous en cette fin de semaine ?
Apparemment le week-end sera beau, le soleil devrait se joindre à nous. Ca va être du beau temps pour sortir les transats et bouquiner tranquillement. Comme un air de vacances avant l’heure. 😉
Sinon, comme tous les vendredis, je vous partage les premières lignes de ma lecture en cours. Aujourd’hui, je vais commencer la lecture de Le mystère du masque sacré de Jean-Christophe Portes (Editions du Masque).
Bon vendredi à tous !

Prologue
Je suis amoureuse d’une terre sauvage
Un sorcier vaudou m’a peint le visage
Son gri-gri me suit au son des tambours
Parfum de folie, magie de l’amour
Rose Lauren / Africa
Catalepsie
Il y a le monde des morts et celui des vivants.
Il y a le fleuve et le territoire sacré de l’au-delà, où règnent les dieux.
Il y a les rois, il y a des peuples et leurs lois.
Mais au-dessus de tout cela, il y a le masque.
Ce masque sacré que le vieux Chignard tient dans ses mains, par le plus grand des hasards. Au premier abord, e n’est qu’un masque africain, à peine plus grand qu’un visage ordinaire : les paupières lourdes et les yeux vides, les joues striées de blanc et de noir. Puis ce regard vous oppresse et finit par transpercer votre âme, comme s’il vous scrutait depuis le fond de l’enfer. Enfin, il vous brûle et il faut s’en détourner, comme on se détourne d’un soleil en fusion.
Ce masque est maudit. Inhumain.
En découvrant le carnet de voyage de son ancêtre, Chignard avait appris que ce fétiche dépassait tous les autres en puissance et en beauté. Il était sacré, capable de transmettre à son propriétaire le pouvoir des dieux, le pouvoir sur les morts et les vivants, les hommes et les rois.
Le pouvoir absolu.
