Bonjour les bookineurs !
Ce week-end, nous allons le passer en charmante compagnie, avec l’auteur Bruno Watelet, dont le dernier roman Là où poussent les coquelicots est une petite pépite à découvrir chez L’Alchimiste Editions.
Bon samedi à tous !

- Bonjour Bruno. Peux-tu te présenter pour celles et ceux qui ne te connaissent pas ?

Bonjour. Je me prénomme donc Bruno, je suis né le 7 juin 1989 à Sambreville (Belgique). Je passe mon temps à jongler entre mon premier travail, l’écriture, le catch et ma famille. Je suis quelqu’un de plutôt sociable, même si j’apprécie énormément me retrouver « seul », notamment lorsque j’écris.
- Que représente l’écriture pour toi ? Depuis quand écris-tu ?
L’écriture est une passion, quelque chose qui vit en moi depuis de nombreuses années mais que je n’osais pas partager. Sans doute par peur d’être jugé et parce que je suis quelqu’un qui a du mal à se satisfaire de ce qu’il produit. J’écris depuis que je peux aligner les mots. Au tout début, il s’agissait plutôt de poèmes, d’histoires courtes ou de chansons. Ce que ça représente pour moi, c’est l’ouverture à tous les possibles. Il n’y a que notre imagination comme limite. C’est autant un exutoire qu’un moyen de créer et d’imaginer les choses autrement, de réfléchir aussi.
- Ton dernier roman, Là où poussent les coquelicots, est paru il y a quelques semaines aux Editions l’Alchimiste. Peux-tu nous en parler ?

Là où poussent les coquelicots raconte l’histoire de Sébastien, la papa de Léa, qui cherche les réponses à la disparition de Nadia, la femme qui partageait sa vie et qui s’est évaporée après avoir accouché de leur enfant. Tout se passait bien dans leur vie, ils étaient heureux et c’est donc inconcevable pour lui qu’elle ait décidé de s’en aller simplement. On est donc sur une sorte d’enquête, mais le cœur du livre réside dans la relation entre chacun des protagonistes, en particulier Sébastien et Léa. C’est un roman qui parle de vérité, de mensonges, mais aussi du fait que la vérité des uns n’est pas forcément celle des autres. Chaque jour, nous sommes confrontés à des points de vue différents sur une même histoire, et la façon dont nous percevons ces choses peut être diamétralement opposée selon les individus. C’est aussi une histoire d’amour, d’abord celle d’un homme obsédé par le besoin de retrouver celle qu’il aime, mais aussi celle d’un père qui porte un amour inconditionnel pour sa fille.
Lire ma chronique sur Là où poussent les coquelicots de Bruno Watelet
- D’où t’es venue l’inspiration pour ce roman ? Quel a été le point de départ ?
La grosse inspiration pour ce roman, c’est ma propre fille. L’idée m’est venue lorsque je me suis posé la question : « Qu’arriverait-il si ma femme venait à disparaître ? ». De là, plusieurs pistes se sont dessinées. Je suis quelqu’un de très pris par le travail et ses activités autour (écriture, catch,…). Si je me retrouvais tout seul avec ma fille, je devrais être encore plus présent pour elle. Si sa mère venait à disparaître, je voudrais la retrouver si j’en ignorais la raison. Je me suis dit que les deux trajectoires de cette histoire pouvaient être intéressantes dans un récit et ça a donné le postulat de départ de Là où poussent les coquelicots.
Intéressé.e par ce roman ?
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- Peux-tu présenter tes autres publications ?
Bien sûr ! J’ai tout d’abord écrit Charlie, une sorte de grosse nouvelle sombre qui raconte le calvaire de Charlie et Vanessa, deux jeunes gens séquestrés dans une cave et qui subissent les assauts de celui que Charlie surnomme « Le Monstre ».
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Fan de Stephen King, j’ai ensuite voulu écrire quelque chose de totalement différent afin de ne pas imiter et de ne pas me laisser enfermer dans un genre particulier. J’ai donc rédigé Quand je reviendrai, l’histoire d’un pari qui transforme la vie de Thomas. Lors d’une soirée, son meilleur ami lui lance une boutade sur ses capacités à se débrouiller sans argent. Piqué au vif, Thomas décide de tout plaquer et de partir faire le tour du monde avec à peine cinq euros en poche, espérant prouver à tout le monde que personne ne le connaît et qu’il en est capable.
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Enfin, il y a Au-delà, un recueil de quatre nouvelles se regroupant autour du thème de la mort, de la façon dont elle nous touche, nous, mais aussi les autres. D’autres thèmes sont abordés, dont le harcèlement scolaire et la sexualité.
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- As-tu des projets d’écriture à venir ?
J’ai toujours des projets d’écriture. Actuellement, Katapausis est en pause. Il s’agit d’un roman fantastique qui se déroule dans un monde après la mort. On y suit une adolescente tuée accidentellement qui découvre ce nouvel Univers. Au centre de ce monde, il existe un bâtiment abritant un miroir doré. Ce dernier est une fenêtre sur le monde des vivants et permet de voir les êtres avec lesquels les morts avaient des liens privilégiés durant leur passage sur terre. Seul petit problème, plus le lien est fort, plus les vivants ont une chance de voir les défunts, ce qui enverrait ces derniers directement dans le néant, à jamais.
Actuellement, je travaille un autre projet en parallèle (ça ne m’est jamais arrivé de travailler sur deux nouveaux récits en même temps). Je l’ai intitulé Promets-le moi, mais je ne sais pas s’il s’agira du titre définitif. On y découvre Marc, accusé du meurtre d’un homme auquel rien ne semble le lier. La seule chose qu’il répète à la psychologue chargée de l’évaluer pour son procès est qu’il a fait une promesse. Je ne peux pas en dire plus pour le moment, au risque de dévoiler des éléments trop importants.
- Merci beaucoup d’avoir répondu à mes questions. As-tu un petit mot pour la fin ?
Ce fut avec plaisir, merci à toi de prendre le temps de mettre en avant de jeunes auteurs encore inconnus et de partager autant de contenu de qualité sur ta page. Si j’avais un mot pour la fin, ce serait « vivez ». Aimez, lisez des livres, regardez des films, souriez, chantez, dansez, profitez de la vie. Il y a assez de peines dans ce monde que pour en rajouter.
Interview réalisée en mai 2022
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