[Coup de 💖] Le sacre des impies, Ghislain Gilberti

Broché – 656 pages
Publié le 5 novembre 2020
Cosmopolis Editions

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~ 4e de couverture ~

1995, Strasbourg voit éclore une organisation qui va mettre au point un système criminel étanche et sécurisé. L’enfance cauchemardesque de ses membres explique les raisons du Mal qui les ronge.
Borderline se dresse comme un seul homme, inéluctable, broyant les concurrences et les luttes internes. Est-il possible que l’officine ait enterré quelques secrets à sa création ?

2011, Cécile Sanchez, qui avait juré de ne plus jamais travailler sur cette affaire, est rattrapée par une conviction. C’est un dernier plongeon pour la commissaire qui va précipiter les événements. Après Sa Majesté des Ombres et Les Anges de Babylone, ce troisième et dernier tome de la Trilogie des Ombres emporte le lecteur dans le passé de ces monstres un peu trop humains et les nouveaux jours qui virent au cauchemar éveillé. Lors de ces allers-retours dans le temps, saura-t-elle mener la lutte contre les Anges déchus de la nouvelle Babylone sans perdre elle-même son âme ?

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~ Mon avis ~

Voilà deux ans que j’ai commencé La trilogie des Ombres de Ghislain Gilberti. Entre temps, on a eu les confinements qui m’ont totalement bloquée au niveau de la lecture de romans noirs. Puis ma PAL croule sous les nouveautés, d’autres genres de lectures et je repousse sans cesse la lecture de ce troisième et dernier tome qu’est Le sacre des impies (Cosmopolis Editions). Et si finalement, je terminais la trilogie comme je l’avais commencée ? En pleine période de fêtes ?

Lire ma chronique sur Sa majesté des ombres de Ghislain Gilberti

Lire ma chronique sur Les anges de Babylone de Ghislain Gilberti

Dans ce troisième tome de La trilogie des Ombres, les Anges de Babylone sont lâchés et le grand projet de l’Hydre se met en place. La drogue n’était qu’un moyen d’obtenir les financements pour lancer la guerre contre le capitalisme. En parallèle, Ghislain Gilberti remonte le temps, afin de nous expliquer comment les sept têtes de l’Hydre ont pu en arriver là, les débuts de Borderline, les épreuves qu’ils ont pu traverser. Dernier tome de la saga, il fallait conclure nombre de rancœurs, de vengeances, tout en restant cohérent.

Depuis le début, Ghislain Gilberti nous promène d’un côté avec les hors-la-loi et de l’autre les policiers, plus précisément avec Cécile Sanchez. De ce fait, on est partagé tout le long de la lecture. On voudrait que tout se termine bien pour tout le monde mais c’est impossible. Alors on prie pour que ce soit bref et sans douleur mais c’est mal connaître l’auteur. Depuis deux pavés, la violence, les tortures, les manigances sont légions. Le sacre des impies poursuit la ligne directrice de ses aînés.

Conclure une telle trilogie n’a pas dû être une chose aisée, l’auteur nous prévient dès le début, il a fait un choix qui divisera sans doute ses lecteurs. Pour ma part, je trouve que la conclusion que Ghislain Gilberti a choisi est juste parfaite.

J’ai pris plaisir à retrouver la plume acérée, directe, brute mais si belle de l’auteur. Il doit vraiment avoir quelque chose de magique ou un ingrédient secret dans son écriture car malgré un nombre de pages conséquentes, je ne les vois pas défiler ! Dans tous les cas, si vous ne connaissez pas La trilogie des Ombres, foncez ! Amateurs de romans noirs, vous serez servis.

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