Noir Charbon 2021 : une 2e édition réussie pour le salon du polar de Raimbeaucourt (59)

Bonjour les bookineurs !

Hier, je suis partie en expédition familiale à Raimbeaucourt, une petite ville du Nord où se déroulait un salon du polar appelé Noir Charbon. Il s’agit de la deuxième édition de ce salon, puisque la première avait eu lieu en décembre 2019 et que je m’y étais déjà rendue. Et là, on se dit qu’en deux ans, beaucoup de choses ont changé… Sauf la qualité de ce salon !

Cette année, j’embarque mes parents dans mes aventures littéraires. Il faut dire qu’en deux ans, je leur ai tellement parlé de la première édition de Noir Charbon, qu’ils ont l’impression d’y être allés eux-mêmes ! Mon père jouera donc à nouveau les photographes et ma mère la porteuse de livres. Quelle équipe de choc !


A peine arrivés, nous tombons sur Sophie Loubière. Je n’ai encore lu aucun de ses livres même si je connais sa plume à travers ses nouvelles comme dans Ecouter le noir. D’ailleurs, j’avais amené avec moi L’amour, c’est… pour avoir sa petite grifouille. Dire que ça fait deux ans que j’ai ce livre !
Bon, vous me connaissez, même raisonnable, je ne peux m’empêcher de découvrir véritablement une nouvelle plume, encore mieux quand l’autrice est sympa. Je repars donc avec Dans l’œil noir du corbeau (Editions Pocket). Un thriller qui se déroule à notre époque de l’année, avec des recettes de cuisine en prime ? Je sens que je vais adorer !

Résumé : Animatrice d’émissions culinaires, Anne Darney approche de la quarantaine en solitaire. Ses quelques histoires ressemblent à une succession de plats fades en comparaison de son premier boyfriend, Daniel, un Américain rencontré vingt-cinq ans plus tôt.
Pour s’affranchir de ce souvenir obsédant, Anne décide de partir à San Francisco. Mais l’affaire « Daniel Harlig » qu’elle découvre là-bas n’a rien d’une bluette…
En contrepartie de la préparation d’un festin d’anthologie, le monumental inspecteur Bill Rainbow, un fin gourmet, va accepter de rouvrir pour elle une enquête au goût de cendres.

Pas besoin de partir bien loin, Wendall Utroi est juste à côté. J’avais pris dans mes bagages son dernier roman, Le paradis des vauriens (Slatkine & Cie), une de mes plus belles lectures de cette année. A peine le temps de nous resituer, Wendall est appelé au loin pour recevoir le Prix Noir Charbon 2021. Félicitations !

En patientant son retour, je vais voir sa deuxième voisine de table : Solène Bakowski dont je viens de terminer le dernier roman, Rue du rendez-vous (Editions Plon). Une bien belle histoire si vous voulez mon avis (en attendant ma chronique). Au moins dans celui-ci, le toutou n’est pas malmené (et c’est là, l’essentiel). J’en profite pour lui faire dédicacer sa nouvelle dans Toucher le noir (Belfond) et une version poche de l’un de ses romans (vous en saurez plus mercredi 😉 ).

Résumé de Rue du rendez-vous : Rien ne prédestinait Alice Beausoleil et Marcel Dambre à se rencontrer. Pour que le vieil homme ouvre sa porte à la jeune femme trempée, il aura fallu une grève des transports, un GPS capricieux et un terrible orage. De leur tête-à-tête inattendu va naître ce qui ressemble à une seconde chance. Un nouveau rendez-vous avec l’existence, peu importe le temps qui reste…

Marcel, quatre-vingt-sept ans, vit rue du Rendez-Vous, reclus dans son atelier de bottier menacé par les bulldozers. Vendeuse en boulangerie, Alice offre son sourire à tous ceux qu’elle croise. En réalité, depuis deux ans, trois mois et quatre jours, en proie à une profonde tristesse, elle s’empêche de vivre.
À mesure que la pluie et les heures s’écoulent, le passé resurgit. Sous l’impulsion de la jeune femme qui l’écoute sans se dévoiler, Marcel raconte la guerre, sa carrière et son amour fou pour sa mère. Et s’il trouvait à son tour la clé pour délivrer Alice de son silence ?

Wendall Utroi est revenu à sa table et nous pouvons enfin échanger sur son dernier roman mais aussi sur Les yeux d’Ava (Le livre de poche) qui m’avait permis de le découvrir lors du Prix des lecteurs du livre de poche. Promis, j’essaie de trouver le temps de lire la version autoéditée, La tête du lapin bleu que j’ai depuis des années !

Lire ma chronique sur Les yeux d’Ava de Wendall Utroi

Lire ma chronique de Le paradis des vauriens de Wendall Utroi

Résumé : Le grand retour de Wendall Utroi
Keyla est une jeune gitane au tempérament bien trempé, Hugo une tête brulée que rien n’arrête. Ils vivent le parfait amour au paradis des vauriens, un terrain vague où ils font les quatre cents coups. Jusqu’au jour ou un événement dramatique vient les séparer, peut-être à jamais.

*

Déjà trois belles rencontres et pourtant, il y en a encore tant à faire ! Je me dirige cette fois vers Ghislain Gilberti que j’ai découvert, il y a deux ans, à ce même salon. J’avais pris le premier tome de la Trilogie des Ombres, Sa Majesté des Ombres (Ring Editions) en pensant m’occuper toutes les vacances de Noël et je l’ai lu en à peine deux jours ! J’ai donc emporté avec moi le second tome de la trilogie, Les Anges de Babylone (Cosmopolis Editions) pour le faire dédicacer. Comme pour le premier tome, c’était un réel coup de cœur. J’ai depuis l’année dernière le dernier tome à lire, mais entre les confinements, les pannes de lectures polar, j’espère le lire pour la fin de l’année (pourquoi pas à Noël comme pour le premier tome ?). En tout cas, c’est un auteur très sensible et sympathique et je regrette toujours d’avoir mis autant de temps à le lire.

Lire ma chronique sur Les Anges de Babylone de Ghislain Gilberti

Résumé : Débarquée de l’enquête sur Borderline, Cécile Sanchez revient sur le terrain lorsqu’une guerre des ombres éclate entre de nouveaux caïds et le Réseau Fantôme. Prêt à tout détruire, l’un des leaders de la corporation de tueurs, bien plus dangereux et instable que ses coreligionnaires, vient de sortir de prison après une décennie passée à l’isolement.

Au centre de cette guerre pour le contrôle global, les Anges de Babylone, une nouvelle unité qui a grandi dans l’ombre de Borderline, s’apprête à prendre le ciel et s’étendre aux périphéries du territoire. Avec toujours la mystérieuse Voix pour guider leurs actions, leurs pensées et leurs bras armés.

C’est dans cette zone que la nature est à nouveau sauvage. Les Anges feront la guerre pour l’Homme. Même les anges déchus auront leur croisade et celle qui ouvre la porte au grand chaos balaiera tout sur son passage : il n’y aura pas le moindre quartier.

Je ne suis pas repartie sans nouveauté pour ma bibliothèque puisqu’en plus de lui faire signer la nouvelle dans Toucher le noir, je lui prends Dynamique du chaos (Ring Editions), son roman le plus intime et peut-être même le plus noir.

Résumé : Gys, un jeune homme au passé agité, va jusqu’à l’impensable pour oublier sa séparation. Rapidement, il cède à l’ivresse nerveuse des transgressions aux côtés de ses trois amis de la  » Génération Nada  » : avec eux, il écumera bars et clubs de tous les excès, traquant le chaos qui lui permettra de mieux voir le monde. Il ignore qu’au loin, un train fou fonce déjà sur lui. Le monstre d’acier s’appelle Séverine.

Dynamique du Chaos fait l’effet d’un coup de tonnerre lors de sa mise en ligne sur Internet en 2007, avec plus de 100 000 téléchargements et un torrent de commentaires de lecteurs jetés à corps perdus dans cette aventure radicale. Aujourd’hui publié pour la première fois sans censure et en édition papier, ce texte sauvage raconte la chute libre d’un homme sur fond de drogues, de sexe, d’abus en tout genre et l’amour passionnel, irrationnel, d’un homme pour une femme. Dans son art de la torsion, le virtuose Gilberti repousse les limites du soutenable par une obsession suprême inavouée : tenter de retrouver une forme originelle de pureté métaphysique et romanesque.

On n’avance pas vite et nous restons dans la première rangée de table car nous voici dans la file d’attente pour Franck Thilliez, le parrain de cette deuxième édition. Comme à chaque salon, les admirateurs de l’auteur sont nombreux. J’avoue que je commence à fouiller les tréfonds de ma bibliothèque pour les dédicaces… Mais il me restait le livre audio de 1991 (Lizzie) et toujours le recueil Toucher le noir.

Lire mon avis sur 1991 de Franck Thilliez

Lire mon avis sur Toucher le noir

Résumé du recueil Toucher le noir : Onze grands noms du thriller français nous font toucher le noir, jusqu’au creux de l’âme…
Solène Bakowski, Éric Cherrière, Ghislain Gilberti, Maud Mayeras, Mickaël Mention, Valentin Musso, Benoît Philippon, Jacques Saussey, Laurent Scalèse, Danielle Thiéry, Franck Thilliez. Ces onze auteurs prestigieux, maîtres incontestés du frisson, nous entraînent dans une exploration sensorielle inédite autour du toucher. Avec eux, vous plongerez dans les plus sombres abysses, effleurerez la grâce et l’enfer d’un même geste, tutoierez l’horreur du bout des doigts…
Dix nouvelles inédites pour autant d’expériences tactiles, éclectiques, terrifiantes et toujours surprenantes.
Oserez-vous frôler le noir d’aussi près ?

Ca y est, nous changeons de rangée et marchons un peu dans le salon pour nous rendre devant Magali Collet. Cette première rencontre se sera fait attendre ! En effet, au départ j’avais prévu de la rencontrer au lancement de son premier roman La cave aux poupées (Editions Taurnada) en mars 2020. Mais un confinement quelques jours auparavant, a annulé la rencontre. Puis cela devait être fin octobre 2020 mais re-confinement.
Bref, à chaque fois il y a eu une annulation, ou je suis tombée malade, ou alors il y a eu de la neige… Bref, quasiment deux ans pour enfin parler de vive voix avec cette autrice de talent. Je ne rappellerai pas que son deuxième roman Les yeux d’Iris est excellent mais m’a traumatisée. ^^

Lire ma chronique sur Les yeux d’Iris de Magali Collet

Lire ma chronique sur La cave aux poupées de Magali Collet

Résumé : Manon n’est pas une fille comme les autres, ça, elle le sait depuis son plus jeune âge. En effet, une fille normale ne passe pas ses journées à regarder la vraie vie à la télé. Une fille normale ne compte pas les jours qui la séparent de la prochaine raclée monumentale… Mais, par-dessus tout, une fille normale n’aide pas son père à garder une adolescente prisonnière dans la cave de la maison.

Ensuite, ce ne sont pas un mais deux auteurs que nous allons voir. Le duo belge Yves Laurent a toujours de la bonne humeur à revendre. Mais comment deux personnes aussi sympathiques et adorables peuvent écrire des romans aussi sanglants et sombres ? Si notre première rencontre remonte à mars 2018 avec la sortie de leur premier roman Jeux de mains…, depuis l’année dernière la suite et fin Jeux de vilains est disponible. J’espère que maintenant que mon exemplaire est signé, je vais réussir à trouver le temps de le lire ! 🙂

Lire ma chronique sur Jeux de mains… de Yves Laurent

Résumé de … Jeux de vilains : Après un dernier signe de la main, il s’empara de son briquet et enflamma la mèche. Le feu se propagea inexorablement vers le véhicule dans lequel le futur grand brûlé, s’agitant comme un fou, venait de se déboîter les poignets en tentant de se libérer. Le tueur attendit que la torche humaine cesse de hurler avant de quitter les lieux, satisfait, le sourire aux lèvres.

Le sang-froid de Corduno va être mis à rude épreuve au cours de cette enquête bruxelloise ponctuée de traits d’humour et de bains de sang. Mais pourquoi le meurtrier semble-t-il si bien connaître son traqueur ?

At last but not least, je termine ma visite dans le Nord avec Christian Guillerme. Depuis notre rencontre en juin dernier à Béthisy-Saint-Pierre, est sorti Transaction (Editions Taurnada). Si je l’ai déjà lu en numérique en service presse, j’aime acheter l’exemplaire papier quand ça me plaît.

Lire ma chronique sur Transaction de Christian Guillerme

Résumé : Un site de petites annonces en ligne comme il en existe des dizaines.
L’arnaque de trois amis, noyée parmi des milliers de bonnes affaires.
Un individu dangereux qui sommeille au milieu des acheteurs potentiels.
Quelle était la probabilité qu’ils se croisent ?
Transaction… l’engrenage fatal est enclenché !

*

C’est toujours un plaisir de prendre le temps de discuter de tout et de rien mais surtout de livres avec ces auteurs. D’ailleurs mes parents m’ont bien fait remarquer que certains d’entre eux étaient très bavards mais que je n’étais pas en reste. Et dire que quand j’étais à l’école, ils me reprochaient de ne pas assez parler, maintenant c’est le contraire ! Mais que voulez-vous quand on est passionnée, c’est la passion qui s’exprime surtout dans un tel lieu !

Ma visite à Noir Charbon a été intense (de la fin de matinée jusqu’au début de l’après-midi), mais comme dernier salon de l’année c’est une belle réussite. J’étais déjà conquise, il y a deux ans, avec la première édition, la seconde n’a fait que confirmer que quand on a la recette d’un excellent événement, on ne peut que poursuivre sur cette voix. En tout cas, le rendez-vous est pris pour le prochain !



Les rencontres à Noir Charbon


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