Premières lignes #126

Bonjour les amis !

Comment allez-vous ? Cette semaine, c’était une mi-reprise pour moi. Encore officiellement en vacances (ah ces profs ! toujours en vacances ! ^^), je suis malgré tout allée à l’école pour faire le tri dans les mails, aménager ma classe, sans oublier de continuer les préparations. Ah oui… Et les commandes de fournitures à réceptionner. Mais j’ai mis d’autres personnes sur le coup, parce que sinon j’aurais presque dû dormir sur place !
Cela ne m’a pas empêcher de lire. Mais trop de romans noirs tuent le noir… Et j’ai eu besoin d’une lecture plus légère pour rester motivée. Bon et une intoxication alimentaire est passée par là donc je n’étais pas trop en état de me concentrer. C’est ainsi que
La chronique des Bridgerton de Julia Quinn a fini entre mes mains. J’avais le premier double tome dans ma PAL depuis des mois, c’était l’occasion ou jamais ! Je l’ai presque fini d’ailleurs, ça se lit très facilement et rapidement !

Bon vendredi et bon week-end !

Prologue

La venue au monde de Simon Arthur Henry Fitzranulph Basset, comte de Clyvedon, fut l’occasion de grandes réjouissances. Les cloches de l’église sonnèrent des heures durant, le champagne coula à flots dans le gigantesque château que le nouveau-né appellerait plus tard sa maison, et tout le village de Clyvedon fut convié à cesser le travail pour prendre part aux libations et aux célébrations ordonnées par le père du tout jeune comte.
– Voilà un bébé qui sort de l’ordinaire, commenta le boulanger à l’intention du forgeron.
De fait, Simon Arthur Henry Fitzranulph Basset ne se contenterait pas du titre de comte de Clyvedon, lequel était purement conventionnel. Simon Arthur Henry Fitzranulph Basset – l’enfant qui possédait plus de prénoms qu’un bébé ne peut en avoir besoin – était l’héritier de l’un des plus anciens et des plus riches duchés d’Angleterre. Quant à son père, duc de Hastings, neuvième du nom, il avait attendu ce moment pendant des années.
Tout en berçant son nouveau-né vagissant dans ses bras, dans l’antichambre des appartements où son épouse avait été confinée, le duc sentit son cœur se gonfler de fierté. A la quarantaine largement passée, il avait vu ses amis – tous pairs du royaume – avoir les uns après les autres des héritiers mâles. Si certains avaient dû supporter la venue de quelques filles, en fin de compte, tous avaient eu le fils tant convoité. La continuité de leur lignée était assurée ; leur sang se transmettrait à la génération suivante de l’élite de l’Angleterre…
Tous sauf lui, duc de Hastings. Bien que son épouse eût réussi à concevoir à cinq reprises au cours des quinze années de leur mariage, seuls deux enfants étaient arrivés à terme – tous les deux mort-nés. Après sa cinquième grossesse, laquelle s’était conclue au cinquième mois par une fausse couche suivie d’une grande hémorragie, chirurgiens et médecins avaient averti Leurs Seigneuries : elles ne devaient sous aucun prétexte tenter une nouvelle fois d’avoir un enfant. Il y allait de la vie de la duchesse. Celle-ci était de constitution trop fragile et, avaient-ils ajouté avec prudence, plus tout jeune. Le duc devrait se faire une raison : son titre ne resterait pas dans la famille Basset.

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