[Service Presse] Celles qui restent, Samuelle Barbier

Broché – 232 pages
Publié le 3 septembre 2020
Hugo Roman

– Service Presse –

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~ 4e de couverture ~

Celles qui restent est une histoire de sœurs. De femmes.
De liens si puissants que les rompre bouleverse tout.

Clara est l’aînée, la sage, l’exemple à suivre.
Celle qui fait tout comme il se doit, quitte à grincer des dents en se forçant à sourire.
Constance est la cadette. Si discrète, qu’on en oublie qu’elle existe… jusqu’à ce qu’elle décide de cesser d’exister en se jetant du haut d’un pont.
Lucy est la benjamine. Celle qui rit trop fort, parle trop fort, vit trop fort. Parce qu’elle a peur qu’on l’oublie.

Mais il y a aussi Marielle, qui elle, n’a ni sœur, ni frère, ni enfant, tout juste un vieux chien obèse. Celle qui a consacré sa vie aux autres pensait arriver au bout de son chemin dans l’indifférence, jusqu’à ce qu’un ange vêtu d’un manteau rouge se jette d’un pont, juste devant elle, et remette tout en question.

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~ Mon avis ~

Un grand merci aux Editions Hugo Romans pour l’envoi de Celles qui restent de Samuelle Barbier.

Dans ce roman, Samuelle Barbier nous livre l’histoire de trois sœurs : l’aînée, Clara, la sage ; Constance, celle du milieu qui tempère le tempérament de ses deux sœurs ; et Lucy, la petite dernière, la dévergondée. Malgré des différences de caractères et de vie, les trois sœurs sont très liées. Jusqu’au jour où Constance se jettera dans les eaux glacées sous le regard impuissant de Marielle et son chien qui étaient en pleine promenade matinale. Clara et Lucy, sous le choc, vont chacune réagir à leur manière, jusqu’au moment où le passé se rappelle à elles sous l’apparence d’Antoine…

Celles qui restent est un roman bouleversant. Au-delà de chercher à comprendre pourquoi Constance est passée à l’acte, Samuelle Barbier s’est centrée sur les sœurs qui restent et leur manière de gérer le deuil à travers les différentes phases de ce dernier. Comment accepter l’inacceptable ? Comment la perte d’une partie de soi peut-elle influer sur le cours d’une vie ?

La plume de Samuelle Barbier est douce, tendre. Si elle parle de sujet difficile comme le suicide, la perte d’un membre de la famille, du chagrin des proches, elle le fait avec tact et justesse. On ne peut que s’identifier aux protagonistes car malheureusement, nous avons tous perdu un proche. Comment continuer de vivre sans trahir la peine que l’on ressent ?

Je ne connaissais pas la plume de cette auteure avant de lire Celles qui restent, mais j’irai découvrir son précédent roman avec plaisir, tellement celui-ci m’a touchée.

Je vous rassure, on ne passe pas tout le roman à pleurer. C’est aussi une ode à la vie et à l’espoir. On passe des larmes au rire en compagnie de Clara, Lucy, Constance, Antoine et Marielle.

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