[Livre audio] Vertige, Franck Thilliez

Vertige

Lizzie – 7h55min
Publié le 7 juin 2018
Lu par Guillaume Cramoisan

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~ Résumé ~

Un homme se réveille au fond d’un gouffre, deux inconnus et son fidèle chien comme seuls compagnons d’infortune. Il est enchaîné au poignet, l’un des deux hommes à la cheville et le troisième est libre, mais sa tête est recouverte d’un masque effroyable, qui explosera s’il s’éloigne des deux autres.

Qui les a emmenés là ? Pourquoi ? Un huis clos glaçant qui explore avec brio la psychologie et la noirceur de la nature humaine, porté par la voix de Guillaume Cramoisan.

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~ Mon avis ~

Ayant terminé la série Sharko / Hennebelle, je me lance dans les one-shot de Franck Thilliez. Avec Vertige je n’ai pas été déçue !

Dès les premières secondes, nous sommes plongés dans l’ambiance glaciale, étouffante et torturante de Vertige. Guillaume Cramoisan incarne parfaitement le personnage de Jonathan (le roman noir étant écrit à la première personne). Je ne sais pas si j’aurais eu le même ressenti en le lisant. Ici, c’est Jonathan qui parle, qui relate sa vie, puis son enfer aux côtés de Michel et Farid, qu’il ne connait pas mais avec qui il se retrouve coincé et enchaîné.

Les chapitres sont courts mais cela n’empêche pas de poursuivre frénétiquement l’écoute de ce livre audio. Néanmoins, la tension était telle que parfois, je me suis arrêtée. Non pas parce que l’histoire ne me convenait pas, mais psychologiquement, nerveusement, j’avais besoin d’une pause, de souffler, de penser à autre chose. Puis la curiosité prenait le dessus et je revenais vers ce livre à l’atmosphère tortueuse.

Jusqu’à la fin je me demandais comment Franck Thilliez allait finir ce récit. Sur le coup, la fin m’a laissée perplexe. Puis, avec le recul, le temps de cogiter un peu, chacun peut en penser ce qu’il veut et la fin écrite par l’auteur laisse cours à l’imagination du lecteur. A moins que M. Thilliez ait une suite dans la tête ?

C’est sans aucun doute le roman de Franck Thilliez qui a été le plus éprouvant nerveusement. Un huis clos glacial, horrible, très psychologique et sans temps mort.

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