Coucou la compagnie !
Comme chaque troisième mercredi du mois, on se retrouve pour papoter poésie. Alors que le mois dernier je vous parlais d’Intimes Alcôves de Jacqueline Faventin, ce mois-ci j’ai choisi un autre recueil de cette auteure-poétesse : Acrostiches. Une autre sorte de poésie mais tout aussi passionnante !
Bon mercredi les amis !
Acrostiches, Jacqueline Faventin
Paru en : mars 2017
Editions : Auto édition
Format lu : Broché (35 pages)
Résumé : Après trois romans très appréciés par ses lecteurs et plusieurs recueils de poèmes, Jacqueline Faventin se livre à un exercice d’un genre nouveau : la composition d’acrostiches.
C’est un peu comme jouer à la marelle, il faut respecter les règles de conception, mais rien n’empêche de les compliquer à l’extrême pour le plaisir d’écrire et de partager avec ses lecteurs !
Dégustez vite ces friandises de mots offertes à votre gourmandise !
Alors pour commencer qu’est-ce qu’un acrostiche ?
Un acrostiche est un poème ou une strophe où les initiales de chaque vers, lues dans le sens vertical, composent un nom ou un mot-clé ou même une phrase.
Pour illustrer cette définition, je vous mets le premier acrostiche du recueil :
LA POLITESSE
La politesse
A toujoursPour le bien de tous
Obéi à certaines lois.
Lois à présent oubliées
Irrespect devenu roi,
Tournée en dérision,
Elle se cache honteuse
S‘excuserait presque,
Se laisse alors envahir
Espérant un jour revenir.
Autant dire qu’écrire des acrostiches paraît facile mais en réalité c’est un exercice d’écriture assez complexe. D’autant plus que l’auteure s’est parfois compliqué la tâche en faisant des acrostiches dont le titre (lu en vertical) et le contenu était lié. Alors avec un mot cela peut être aisé, mais avec une phrase entière, l’exercice est périlleux. A aucun moment on sent que l’auteure s’est forcée à écrire un vers pour compléter son texte. Tout peut être lu avec une fluidité déconcertante tant le travail d’écriture sous cette forme demande réflexion et habilité.
Une fois de plus c’est une très belle découverte et Jacqueline Faventin montre qu’elle peut aussi bien écrire des poèmes plus classiques qu’une forme plus exigeante comme l’acrostiche.